Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa

denis quillard a écrit:

P/Z a écrit:

denis quillard a écrit:

P/Z a écrit:

Parce que Bresson n'en n'a plus rien à battre (le film est effectivement de "mauvais gout" mais il s'en fiche), parce que c'est son "so long bastard" à lui.

j'ai rien compris mais je suis pas d'accord du tout

Tu pourrais être d'accord d'autant qu'on est d'accord !

je ne vois pas en quoi le film est "de mauvais goût". Les filles ont des physiques de vierges du Quattrocento, et Bresson les fait évoluer dans un monde de laideur qui est la modernité réelle, qu'il déteste.

Bien dis ! Denis Q

Raoulle a écrit:

denis quillard a écrit:

P/Z a écrit:

denis quillard a écrit:

P/Z a écrit:

Parce que Bresson n'en n'a plus rien à battre (le film est effectivement de "mauvais gout" mais il s'en fiche), parce que c'est son "so long bastard" à lui.

j'ai rien compris mais je suis pas d'accord du tout

Tu pourrais être d'accord d'autant qu'on est d'accord !

je ne vois pas en quoi le film est "de mauvais goût". Les filles ont des physiques de vierges du Quattrocento, et Bresson les fait évoluer dans un monde de laideur qui est la modernité réelle, qu'il déteste.

Bien dis ! Denis Q

Par "mauvais gout" (j'avais pris soin de mettre les guillemets), j'entends la caractère excessif du film, ce que McCoy appelle sa "lourdeur". Or c'est justement c'est excès qui me semble être la marque de la beauté de ce film.

P/Z a écrit:

skip mccoy a écrit:

P/Z a écrit:

skip mccoy a écrit:

P/Z a écrit:

denis quillard a écrit:

P/Z a écrit:

denis quillard a écrit:

Sonar Bongo a écrit:

markkkus a écrit:

je me souviens d'une scène dans un bus.

Speed ?

c'est le moment ou jamais de demander son avis à P/Z sur les films avec un bus dedans

Comme disait un homme de culture, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.

il y a une très bonne scène de bus dans Le diable probablement de Bresson, où l'un des personnages énonce justement le titre du film.

https://www.youtube.com/watch?v=GPgA79KSpfU

J'aime beaucoup ce film
Rohmer réussit aussi les scènes de bus.

explique moi stp.
les derniers Bresson, je supporte pas tellement je trouve ça lourd.
mais personne veut m'expliquer, raoul par exemple m'a ignoré quand je lui ai demandé pourquoi il aimait tant ce manifeste grunge filmé avec quinze ans d'avance par un vieux con qu'est à mon sens Le diable probablement.

Mais justement pour les raisons que tu énonces. Parce que Bresson n'en n'a plus rien à battre (le film est effectivement de "mauvais gout" mais il s'en fiche), parce que c'est son "so long bastard" à lui.

Ford est quand même beaucoup plus subtil.
Dans Frontière chinoise, le sacrifice de la doctoresse permet la naissance du bébé de Sue Lyons.
et Ford ne donne pas de leçons.

Il me semble qu'il y a une sorte de beauté pessimiste commune aux deux films. Ce sont pour moi deux adieux. mais bon il faudrait développer.
Tu ne peux pas nier que cette séquence du bus par ex est magnifique, et peu importe que les personnages soient comme des pantins, que les discours paraissent "lourds" (Les Mongols de Frontière Chinoise sont des mongols de BD) mais ce qui se dit là est autrement plus grave et plus profond (la présence de la machine, de la technique, de l'invisible...)

c'est vrai que c'est très intéressant de comparer ces deux films. ça mérite un développement.
demain je pense que j'aurai le temps de montrer les différences qui font que le film de Ford est bien et le film de Bresson ccc.

Mouaif....entre les références à Fantastic Four et Watchmen, on sent que les auteurs ont bien compris le sujet, mais sans être foncièrement désagréable non plus, ça ronronne un peu trop pour réellement passionner.

Coverdale jr a écrit:

Mouaif....entre les références à Fantastic Four et Watchmen, on sent que les auteurs ont bien compris le sujet, mais sans être foncièrement désagréable non plus, ça ronronne un peu trop pour réellement passionner.

pour la première fois, j'avais l'impression que pixar étirait la sauce.

Coverdale jr a écrit:

Mouaif....entre les références à Fantastic Four et Watchmen, on sent que les auteurs ont bien compris le sujet, mais sans être foncièrement désagréable non plus, ça ronronne un peu trop pour réellement passionner.

je comprends mpême pas qu'on puisse avoir l'idée de regarder ce machin destiné aux moins de 4 ans

skip mccoy a écrit:

P/Z a écrit:

skip mccoy a écrit:

P/Z a écrit:

skip mccoy a écrit:

P/Z a écrit:

denis quillard a écrit:

P/Z a écrit:

denis quillard a écrit:

Sonar Bongo a écrit:

markkkus a écrit:

je me souviens d'une scène dans un bus.

Speed ?

c'est le moment ou jamais de demander son avis à P/Z sur les films avec un bus dedans

Comme disait un homme de culture, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.

il y a une très bonne scène de bus dans Le diable probablement de Bresson, où l'un des personnages énonce justement le titre du film.

https://www.youtube.com/watch?v=GPgA79KSpfU

J'aime beaucoup ce film
Rohmer réussit aussi les scènes de bus.

explique moi stp.
les derniers Bresson, je supporte pas tellement je trouve ça lourd.
mais personne veut m'expliquer, raoul par exemple m'a ignoré quand je lui ai demandé pourquoi il aimait tant ce manifeste grunge filmé avec quinze ans d'avance par un vieux con qu'est à mon sens Le diable probablement.

Mais justement pour les raisons que tu énonces. Parce que Bresson n'en n'a plus rien à battre (le film est effectivement de "mauvais gout" mais il s'en fiche), parce que c'est son "so long bastard" à lui.

Ford est quand même beaucoup plus subtil.
Dans Frontière chinoise, le sacrifice de la doctoresse permet la naissance du bébé de Sue Lyons.
et Ford ne donne pas de leçons.

Il me semble qu'il y a une sorte de beauté pessimiste commune aux deux films. Ce sont pour moi deux adieux. mais bon il faudrait développer.
Tu ne peux pas nier que cette séquence du bus par ex est magnifique, et peu importe que les personnages soient comme des pantins, que les discours paraissent "lourds" (Les Mongols de Frontière Chinoise sont des mongols de BD) mais ce qui se dit là est autrement plus grave et plus profond (la présence de la machine, de la technique, de l'invisible...)

c'est vrai que c'est très intéressant de comparer ces deux films. ça mérite un développement.
demain je pense que j'aurai le temps de montrer les différences qui font que le film de Ford est bien et le film de Bresson ccc.

oui, donc, ok dans Frontière chinoise, les Mongols sont des caricatures. mais ce ne sont que des prétextes. L'intéressant dans ce film, ce sont les réactions de la communauté religieuse à la menace qu'ils représentent. Ces réactions sont quand même nettement plus complexes dramatiquement parlant que le film de Bresson.
Dans Le diable probablement, la pesanteur discursive est l'essence du film. Chez Ford, le discours ne vient qu'après le récit. C'est d'ailleurs peut-être ce qui rend son pessimisme plus subtil que celui du vieux schnock janséniste. Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

skip mccoy a écrit:

Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

n'importe quoi... J'ai l'impression que t'es cinéphiliquement atlantiste et que t'es prêt à dire n'importe quoi pour défendre les Ricains de mes deux.

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

n'importe quoi... J'ai l'impression que t'es cinéphiliquement atlantiste et que t'es prêt à dire n'importe quoi pour défendre les Ricains de mes deux.

ton impression te trompe, comme toujours.

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

n'importe quoi... J'ai l'impression que t'es cinéphiliquement atlantiste et que t'es prêt à dire n'importe quoi pour défendre les Ricains de mes deux.

ton impression te trompe, comme toujours.

réponds sur la "saisie du réel". Ta phrase ne veut strictement rien dire. Ou alors ça veut dire qu'on filme tout en panoramique, ce qui est complètement con.

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

n'importe quoi... J'ai l'impression que t'es cinéphiliquement atlantiste et que t'es prêt à dire n'importe quoi pour défendre les Ricains de mes deux.

ton impression te trompe, comme toujours.

réponds sur la "saisie du réel". Ta phrase ne veut strictement rien dire. Ou alors ça veut dire qu'on filme tout en panoramique, ce qui est complètement con.

et toi réponds à ma question d'abord

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

n'importe quoi... J'ai l'impression que t'es cinéphiliquement atlantiste et que t'es prêt à dire n'importe quoi pour défendre les Ricains de mes deux.

ton impression te trompe, comme toujours.

réponds sur la "saisie du réel". Ta phrase ne veut strictement rien dire. Ou alors ça veut dire qu'on filme tout en panoramique, ce qui est complètement con.

et toi réponds à ma question d'abord

quelle question ? Si c'est sur a séquence du film, je n'y ai pas accès.

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup la séquence que tu nous as montré, assez représentative de la manière d'un cinéaste qui fragmente arbitrairement et vainement le réel parce qu'il est incapable de le saisir. Quel est le sens du dernier -très long- plan par exemple ?

n'importe quoi... J'ai l'impression que t'es cinéphiliquement atlantiste et que t'es prêt à dire n'importe quoi pour défendre les Ricains de mes deux.

ton impression te trompe, comme toujours.

réponds sur la "saisie du réel". Ta phrase ne veut strictement rien dire. Ou alors ça veut dire qu'on filme tout en panoramique, ce qui est complètement con.

et toi réponds à ma question d'abord

quelle question ? Si c'est sur a séquence du film, je n'y ai pas accès.

la belle affaire

Import/Export de Seidl hier soir. S'il ne filme pas comme son compatriote pédagogue et casse burne, Seidl est tout de même assez limite dans ses intentions. Aprés tierisches Liebe et Hundstage (animal love et dogs day hors pays germanophophone) on peut difficilement dire qu'il quitte sa ligne "kein Schmerz, kein spaß", pas de douleur, pas de plaisir. Enfin, cette fois-ci ce ne sont pas que les autrichiens qui s'en prennent plein la tronche.

denis quillard a écrit:

Coverdale jr a écrit:

Mouaif....entre les références à Fantastic Four et Watchmen, on sent que les auteurs ont bien compris le sujet, mais sans être foncièrement désagréable non plus, ça ronronne un peu trop pour réellement passionner.

je comprends mpême pas qu'on puisse avoir l'idée de regarder ce machin destiné aux moins de 4 ans

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

carlos a écrit:

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

je parlais d'âge mental mon bon

denis quillard a écrit:

carlos a écrit:

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

je parlais d'âge mental mon bon

ce que tu peux être narrow-minded quant tu t'y mets, mon pauvre denis.

markkkus a écrit:

denis quillard a écrit:

carlos a écrit:

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

je parlais d'âge mental mon bon

ce que tu peux être narrow-minded quant tu t'y mets, mon pauvre denis.

TAFT on pourrait passer son esprit dans le chas d'une aiguille

carlos a écrit:

denis quillard a écrit:

Coverdale jr a écrit:

Mouaif....entre les références à Fantastic Four et Watchmen, on sent que les auteurs ont bien compris le sujet, mais sans être foncièrement désagréable non plus, ça ronronne un peu trop pour réellement passionner.

je comprends mpême pas qu'on puisse avoir l'idée de regarder ce machin destiné aux moins de 4 ans

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

et c'est d'ailleurs peut-être le meilleur Pixar et dans l'esprit, c'est digne du tout meilleur James Bond.

markkkus a écrit:

denis quillard a écrit:

carlos a écrit:

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

je parlais d'âge mental mon bon

ce que tu peux être narrow-minded quant tu t'y mets, mon pauvre denis.

quel manque de tolérance en effet. Laissons les gens bouffer du McDo et regarder des dessins animés, pendant ce temps ils ne défilent pas contre le gouvernement

CarolineNo a écrit:

et c'est d'ailleurs peut-être le meilleur Pixar et dans l'esprit, c'est digne du tout meilleur James Bond.

que tu critiques Transformers 2 pour plébisciter ce truc me laisse pantois.

denis quillard a écrit:

markkkus a écrit:

denis quillard a écrit:

carlos a écrit:

pour ta gouverne les productions pixar sont faites pour que l'adulte y trouve son compte également

je parlais d'âge mental mon bon

ce que tu peux être narrow-minded quant tu t'y mets, mon pauvre denis.

quel manque de tolérance en effet. Laissons les gens bouffer du McDo et regarder des dessins animés, pendant ce temps il ne défilent pas contre le gouvernement

saluons l'effort de denis pour animer cette morne matinée.

markkkus a écrit:

encore une belle purge que le seul film que j'ai vu de Joao-Cesar Monteiro.

Vrai, mais il filme super bien Lisbonne.

jeffard est Immortels a écrit:

markkkus a écrit:

encore une belle purge que le seul film que j'ai vu de Joao-Cesar Monteiro.

Vrai, mais il filme super bien Lisbonne.

quant à Max Pécas, il filme super bien St Tropez.

en outre les inrocks disent presque du bien de Transformers 2

Citation :

Le temps d’une première demi-heure parfaite, on se met à croire aux miracles : non seulement Michael Bay a appris à découper correctement une séquence, mais il semble enfin prêt à assumer son devenir-Joe Dante, déjà en sourdine dans le premier tome, citant ainsi les Gremlins lors d’une amusante scène de destruction ménagère. Las, il ôte trop vite la redingote cinéphile et subversive de son aîné (lui aussi produit par Spielberg, dans les 80’s) pour foncer, tête baissée et biscotos saillants, vers ses indépassables horizons esthétiques : le salon du Bourget et le calendrier Pirelli. Dès lors, c’est avec une consternation mêlée de plaisir coupable qu’on retrouve notre Bay coutumier, attachant bourrin, garagiste se faisant poète lorsqu’il s’agit de filmer, dans le même plan, une paire de jantes et de jambes au ralenti. A chacun ses plaisirs.