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| Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa | |
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+20tiago san dubarne FG markkkus P/Z Koopa poupouye Jeffard del Rey Rupert Withglee Coverdale Jr skip mccoy bubulle bro' 808 denis sigougou zufman carlos maxine Raoulle P_gn_n 24 participants | |
Auteur | Message |
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Raoulle façon puzzle
Nombre de messages : 15914 Age : 113 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 18:44 | |
| - jeffard est Immortels a écrit:
- skip mccoy a écrit:
-
- Citation :
- Rien n'est jamais dans l'absolu, évidemment, mais pour le coup je trouve qu'il y a une vraie proposition, cohérente, travaillée, et qui marche. Si ce que ca raconte, la façon dont c'est raconté et les personnages te touchent, on peut dire que ca marche et que c'est bon, non ? je vois pas vraiment le probleme.
le problème, c'est de balancer juste ça et de faire mine de s'étonner que d'autres n'aiment pas. je ne faisais que répondre à ton interrogation.
- Citation :
- c'est a mon sens tout ce qui fait l'interet et le charme de ce cinéma, la fiction se contruit comme un puzzle, bout par bout, impression apres impression, pour au final donner quelque chose de tres complet et précis. En effet c'est assez exigeant envers le spectateur, mais ca lui laisse de la place, un role a jouer dans son appréhension du récit
je ne vois pas le rapport entre l'absence de rigueur dramatique et l'exigence envers le spectateur. bâcler son boulot de narrateur, c'est être exigeant envers son public ? d'autre part, je n'ai pas ressenti du tout la complétude et la précision à la fin de Rois et reine mais bon, je ne l'ai vu qu'une fois, à sa sortie.
- Citation :
- je ne vois aucune complaisance pour les gens de sa caste, bien au contraire, j'y vois beaucoup de critiques,
je ne parle pas de la dureté envers les personnages qui s'entredéchirent, pâle ressucée de Bergman et très facile (je me souviens n'avoir pas compris la haine de Devos pour son père), mais je parle des clins d'oeil perpétuels aux bobos, par exemple, la réutilisation incongrue du sublime Moon river de Mancini, par exemple Amalric écoutant de la musique de negros, séquence complètement gratuite pour montrer que du haut de son appartement du XVIème, l'Auteur est sensible à la culture des oubliés de la République. Par exemple l'attaque de l'épicerie que j'ai déja mentionnée, mise en scène de façon à minimiser l'insécurité dans les banlieues. tout ce film pue l'absence de point de vue, la vacuité petite-bourgeoise déconnectée du monde et contente d'elle-même. Tu compares ça à du western ? mais la différence, c'est que la matière dramatique du western est infiniment plus riche que celle du film d'auteur parisien et que dans le western, les types sont plus universels, parce qu'un cow-boy c'est d'abord un bouseux, et que sur cette Terre il y a plus de bouseux que de musiciens frappadingues, et puis dans le western, le récit se fait généralement à travers l'action, l'image plutot que par les dialogues, et Dieu sait que les dialogues de Desplechin sont longs et CCC. Le western c'est de l'ordre de la fable, c'est pour ça que ça touche à une universalité (aussi bien en terme géographique que temporel) que n'atteindra jamais Desplechin. Desplechin est le mal, le western est le remède. Non mais tu te relis des fois ? skip est de droite tendance Ponia, ce n'est pas une nouveauté. | |
| | | TAFT JClaude sa chatte
Nombre de messages : 3001 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 18:45 | |
| René Coty est rock n'roll comparé à Skip sa chatte | |
| | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 20:17 | |
| - Raoulle a écrit:
- jeffard est Immortels a écrit:
- skip mccoy a écrit:
-
- Citation :
- Rien n'est jamais dans l'absolu, évidemment, mais pour le coup je trouve qu'il y a une vraie proposition, cohérente, travaillée, et qui marche. Si ce que ca raconte, la façon dont c'est raconté et les personnages te touchent, on peut dire que ca marche et que c'est bon, non ? je vois pas vraiment le probleme.
le problème, c'est de balancer juste ça et de faire mine de s'étonner que d'autres n'aiment pas. je ne faisais que répondre à ton interrogation.
- Citation :
- c'est a mon sens tout ce qui fait l'interet et le charme de ce cinéma, la fiction se contruit comme un puzzle, bout par bout, impression apres impression, pour au final donner quelque chose de tres complet et précis. En effet c'est assez exigeant envers le spectateur, mais ca lui laisse de la place, un role a jouer dans son appréhension du récit
je ne vois pas le rapport entre l'absence de rigueur dramatique et l'exigence envers le spectateur. bâcler son boulot de narrateur, c'est être exigeant envers son public ? d'autre part, je n'ai pas ressenti du tout la complétude et la précision à la fin de Rois et reine mais bon, je ne l'ai vu qu'une fois, à sa sortie.
- Citation :
- je ne vois aucune complaisance pour les gens de sa caste, bien au contraire, j'y vois beaucoup de critiques,
je ne parle pas de la dureté envers les personnages qui s'entredéchirent, pâle ressucée de Bergman et très facile (je me souviens n'avoir pas compris la haine de Devos pour son père), mais je parle des clins d'oeil perpétuels aux bobos, par exemple, la réutilisation incongrue du sublime Moon river de Mancini, par exemple Amalric écoutant de la musique de negros, séquence complètement gratuite pour montrer que du haut de son appartement du XVIème, l'Auteur est sensible à la culture des oubliés de la République. Par exemple l'attaque de l'épicerie que j'ai déja mentionnée, mise en scène de façon à minimiser l'insécurité dans les banlieues. tout ce film pue l'absence de point de vue, la vacuité petite-bourgeoise déconnectée du monde et contente d'elle-même. Tu compares ça à du western ? mais la différence, c'est que la matière dramatique du western est infiniment plus riche que celle du film d'auteur parisien et que dans le western, les types sont plus universels, parce qu'un cow-boy c'est d'abord un bouseux, et que sur cette Terre il y a plus de bouseux que de musiciens frappadingues, et puis dans le western, le récit se fait généralement à travers l'action, l'image plutot que par les dialogues, et Dieu sait que les dialogues de Desplechin sont longs et CCC. Le western c'est de l'ordre de la fable, c'est pour ça que ça touche à une universalité (aussi bien en terme géographique que temporel) que n'atteindra jamais Desplechin. Desplechin est le mal, le western est le remède. Non mais tu te relis des fois ? skip est de droite tendance Ponia, ce n'est pas une nouveauté. 1. qui est Ponia ? 2. je ne vois pas ce qui présume d'une quelconque orientation de ma part à droite ou à gauche dans ce que j'ai écrit sur le film de Desplechin. | |
| | | denis sigougou wet dreamer
Nombre de messages : 34235 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 20:19 | |
| - skip mccoy a écrit:
1. qui est Ponia ?
Poniatowski Michel | |
| | | carlos observateur
Nombre de messages : 17288 Age : 73 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 21:06 | |
| - skip mccoy a écrit:
je ne vois pas le rapport entre l'absence de rigueur dramatique et l'exigence envers le spectateur. bâcler son boulot de narrateur, c'est être exigeant envers son public ?
c'est toi qui propose l'absence de rigueur dramatique, ce que je trouve completement faux concernant ce film, a la place ou tu parlais d'un mépris (disons plutot un refus, a mon sens) de la concision narrative, ce qui est pour moi deux choses bien différentes. Pour le coup c'est toi qui manque un peu de rigueur. En aucun cas je ne trouve le boulot de narrateur baclé, bien au contraire, on nous raconte énormément de choses, avec des moyens souvent différents, dans un ordre judicieusement choisi pour faire avancer l'histoire dans le bon sens. Je ne te ferais pas l'affront de penser que c'est parce que ca sort du cadre classique que ne comprends pas ce découpage, mais j'aimerais quand meme bien comprendre pourquoi tu trouve cela baclé et pas rigoureux
Dernière édition par carlos le Ven 8 Mai - 21:22, édité 1 fois | |
| | | Raoulle façon puzzle
Nombre de messages : 15914 Age : 113 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 21:14 | |
| - denis quillard a écrit:
- skip mccoy a écrit:
1. qui est Ponia ?
Poniatowski Michel Un homme de bien | |
| | | carlos observateur
Nombre de messages : 17288 Age : 73 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 21:21 | |
| - skip mccoy a écrit:
- par exemple Amalric écoutant de la musique de negros, séquence complètement gratuite pour montrer que du haut de son appartement du XVIème, l'Auteur est sensible à la culture des oubliés de la République. Par exemple l'attaque de l'épicerie que j'ai déja mentionnée, mise en scène de façon à minimiser l'insécurité dans les banlieues.
je crois que tu interpretes complétement à coté de la plaque ces scenes, et que tu n'y vois que ce que tu veux bien y voir. L'attaque de l'épicerie n'a aucune vocation a parler de l'insécurité dans les banlieues, ce n'est de toute facon pas du tout le sujet du film et tu ne peux pas reprocher à l'auteur de ne pas en parler si ce n'est pas ce dont il veut parler. Cette scene pour moi c'est le moment ou Amalric voit son pere comme un héros, scene fantasmée au possible. Qui n'a jamais consideré, étant gosse, son pere comme un héros pour un truc finalement pas si fantastique ? La c'est juste une transposition au monde adulte, donc décuplé. Lui est terrorisé, le pere gere ca comme on attendrais tous que notre pere le fasse, avec intelligence, humour, fair play et classe. La scene d'apres corrobore d'ailleurs completement cette explication dans le monde réel, quand les parents annoncent a leurs enfants qu'ils vont adopter le mec qui a toujours été avec eux pour qu'il puisse toucher une partie de l'héritage. Voir la réaction d'amalric, le regard completement admiratif, oui, son pere c'est bien un héros ,avec ses petits moyens. Ces deux scenes consécutives disent la meme chose, la premiere est de l'ordre du fantasme, l'autre son application dans le réel. | |
| | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 21:25 | |
| rigueur dramatique et concision c'est kif kif bourricot dans le cas de Desplecin dont le film est à mon sens fouillis et dispersé. c'est un magma informe dont il est difficile de savoir de quoi il manque tellement il manque de tout. mais bon je ne fais que me répéter, toi aussi, je t'ai compris, tu m'as compris, restons en là, je viens de revoir le plus beau film du monde (The sun shines bright), j'estime avoir passé assez de mon temps à discuter d'un film d'Arnaud Desplechin. | |
| | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Ven 8 Mai - 21:26 | |
| et merci de tes lumières sur la scène du braquage donc. | |
| | | Coverdale Jr x facteur
Nombre de messages : 4149 Date d'inscription : 01/12/2008
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Sam 9 Mai - 12:16 | |
| L'esclave libre de Raoul Walsh (1957) Ayant en tête l'excellent résultat de l'association Gable-Walsh dans Les implacables tourné 2 ans avant(putain de COSC celui là), je m'attendais à un film au moins aussi bon au vu de sa réputation....Dans celui ci, Gable est un gentil propriétaire de champs de coton tombant amoureux de Yvonne de Carlo (à peu près aussi crédible en métisse esclave que Schwarzennegger jouant un eskimo)mais ses bon nègres ne sont pas très reconnaissants de l'éducation qu'ils ont reçus et tout ça se passant sur fond de guerre de secession.... mouaif, dèjà que tout ça sent franchement la nostalgie moisie du vieux sud, mais même en essayant de faire abstraction de ce fond réac, ça se laisse difficilement regarder tant la forme est elle aussi ratée : dialogues ridicules, musique agaçante et omniprésente, Gable est peu près aussi charismatique qu'une boite de thon, et surtout c'etait putain de mou, à se demander si c'etait le même type qui avait fait Gentleman Jim, ce modèle de narration concise...bref, un bien bel etron pour ma part. | |
| | | poupouye havre de paix
Nombre de messages : 1029 Date d'inscription : 20/01/2008
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Sam 9 Mai - 15:39 | |
| Très bon film Sf , son précedant film : "memories of murder" est d'ailleurs un des meilleurs polars tourné ces dernières années . | |
| | | carlos observateur
Nombre de messages : 17288 Age : 73 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Sam 9 Mai - 15:50 | |
| - poupouye a écrit:
Très bon film Sf , son précedant film : "memories of murder" est d'ailleurs un des meilleurs polars tourné ces dernières années . perso j'ai été hyper décu, j'ai meme pas tenu jusqu'a la fin, pourtant je suis en principe friand de ce genre la | |
| | | poupouye havre de paix
Nombre de messages : 1029 Date d'inscription : 20/01/2008
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Sam 9 Mai - 16:02 | |
| - carlos a écrit:
- poupouye a écrit:
Très bon film Sf , son précedant film : "memories of murder" est d'ailleurs un des meilleurs polars tourné ces dernières années . perso j'ai été hyper décu, j'ai meme pas tenu jusqu'a la fin, pourtant je suis en principe friand de ce genre la C'est le côté parfois à la limite du burlesque qui t'a dérangé? c'est vrai qu'au début ça peut paraitre déconcertant pour ce genre de film . Sinon je le redis "memories of murder" est un CO qui d'ailleurs a été recompensé au festival de Cognac . | |
| | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Sam 9 Mai - 19:21 | |
| - The real Coverdale Jr a écrit:
L'esclave libre de Raoul Walsh (1957) Ayant en tête l'excellent résultat de l'association Gable-Walsh dans Les implacables tourné 2 ans avant(putain de COSC celui là), je m'attendais à un film au moins aussi bon au vu de sa réputation....Dans celui ci, Gable est un gentil propriétaire de champs de coton tombant amoureux de Yvonne de Carlo (à peu près aussi crédible en métisse esclave que Schwarzennegger jouant un eskimo)mais ses bon nègres ne sont pas très reconnaissants de l'éducation qu'ils ont reçus et tout ça se passant sur fond de guerre de secession.... mouaif, dèjà que tout ça sent franchement la nostalgie moisie du vieux sud, mais même en essayant de faire abstraction de ce fond réac, ça se laisse difficilement regarder tant la forme est elle aussi ratée : dialogues ridicules, musique agaçante et omniprésente, Gable est peu près aussi charismatique qu'une boite de thon, et surtout c'etait putain de mou, à se demander si c'etait le même type qui avait fait Gentleman Jim, ce modèle de narration concise...bref, un bien bel etron pour ma part. déja la nostalgie n'est pas la réaction parce que la nostalgie n'est pas politique. plein de chefs d'oeuvre de Ford sont marqués par la nostalgie du vieux sud sans qu'on ne puisse les attaquer politiquement. l'amour du Naval Jack n'est pas l'esclavagisme. D'une. De deux, tout cela n'a que peu de rapport avec le film qui nous intéresse. En effet, si L'esclave libre a pour héros un planteur sudiste, celui-ci est plutôt apolitique dans mes souvenirs et n'est guidé que par ses désirs. Désirs qui parfois le conduisent à des actes ignobles, condamnés en tant que tel par le film puisque ces actes passés le tourmentent. Désirs qui le conduisent aussi à vivre une histoire d'amour avec une métisse, par delà les classes sociales et les races. En cela, c'est un pur héros walshien mais on ne saurait dégager une morale, réac ou pas réac, de son comportement. Tertio, c'est un fait que le rythme des films de Walsh se fait plus tranquille dans les années 50. Mais c'est parce que l'auteur s'est lu-même assagi, que ses héros ne sont plus des jeunes coqs impérieux (typiquement Errol Flynn) mais des hommes mûrs qui ont une bonne partie de leur vie derrière eux (typiquement Clark Gable). On est plus dans la frénésie, on est dans l'ample déploiement romanesque. Déploiement romanesque qui empêche les catégorisations idéologiques abusives, qui empêche le prêchi-prêcha et les messages politiquement correct et qui permet, à travers la profusion d'évènements de montrer un contexte historique complexe avec une subtilité rare (il est intéressant de comparer ce film à Autant en emporte le vent). Quarto, faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas se rendre compte de la putain de classe qu'a Clark Gable en aristocrate sudiste, type que personne n'a su incarné mieux que lui, et pour ne pas avoir envie de BAISER fissa Yvonne de Carlo. | |
| | | paskaloo t'encule tête de gland
Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 07/04/2009
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 10:07 | |
| QUITTE A REGARDER DES VIEUX FILMS REGARDE UN FILM DE CUL AVEC MADAME LAHAIE TU DEVIENDRAS MOINS CON | |
| | | Coverdale Jr x facteur
Nombre de messages : 4149 Date d'inscription : 01/12/2008
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 10:18 | |
| - skip mccoy a écrit:
déja la nostalgie n'est pas la réaction parce que la nostalgie n'est pas politique. plein de chefs d'oeuvre de Ford sont marqués par la nostalgie du vieux sud sans qu'on ne puisse les attaquer politiquement. l'amour du Naval Jack n'est pas l'esclavagisme. D'une. De deux, tout cela n'a que peu de rapport avec le film qui nous intéresse.. Ok le terme réactionnaire est peut être un peu fort et peut être pas très approprié, il n'empêche : la manière très paternaliste de Walsh de décrire les esclaves est assez insupportable. - skip mccoy a écrit:
En effet, si L'esclave libre a pour héros un planteur sudiste, celui-ci est plutôt apolitique dans mes souvenirs et n'est guidé que par ses désirs. Désirs qui parfois le conduisent à des actes ignobles, condamnés en tant que tel par le film puisque ces actes passés le tourmentent. Désirs qui le conduisent aussi à vivre une histoire d'amour avec une métisse, par delà les classes sociales et les races. En cela, c'est un pur héros walshien mais on ne saurait dégager une morale, réac ou pas réac, de son comportement.. Le passé de négrier ayant massacré des villages entiers de Gable (qu'on decouvre seulement au dernier quart du film) n'a pas l'air de le tourmenter tant que ça....avant cette révélation, c'est vraiment impossible de voir qu'il pourrait être troublé de quelque manière que ce soit et juste après, c'est quasiment réglé en 2 minutes montre en main, la brave Yvonne lui pardonne tout (déjà difficilement crédible mais bon pourquoi pas, l'amour rend aveugle dit on). Puis c'est au tour du perso de Sidney Poitier que Gable aurait sauvé quand il n'etait qu'un bébé pendant la rafle de son village sauf que Gable et ses poteaux esclavagistes ont massacré toute sa famille mais c'est pas grave, au moins en amérique, le brave Sidney a appris à lire et à ne pas se mettre des os dans le nez, donc du coup il aide Gable à s'echapper des nordistes sans oublier d'ecraser une petite larme, pfff....Bref on y croit pas une seconde, c'est digne de Tintin au Congo. - skip mccoy a écrit:
Tertio, c'est un fait que le rythme des films de Walsh se fait plus tranquille dans les années 50. Mais c'est parce que l'auteur s'est lu-même assagi, que ses héros ne sont plus des jeunes coqs impérieux (typiquement Errol Flynn) mais des hommes mûrs qui ont une bonne partie de leur vie derrière eux (typiquement Clark Gable). On est plus dans la frénésie, on est dans l'ample déploiement romanesque. Déploiement romanesque qui empêche les catégorisations idéologiques abusives, qui empêche le prêchi-prêcha et les messages politiquement correct et qui permet, à travers la profusion d'évènements de montrer un contexte historique complexe avec une subtilité rare (il est intéressant de comparer ce film à Autant en emporte le vent). .. Les Implacables tourné 2 ans avant est exactement dans ce cas de figure d'un cinéma moins frénétique et plus ample et pourtant, je me suis pas fait chié une seconde. Encore une fois, ce film est vraiment mal branlé avec des longueurs insupportables (le duel entre Gable et le mechant propriétaire sudiste est un des pires qu'il m'est été donné de voir) et des dialogues en carton, mention spéciale pour De Carlo qui ne sort que des trucs du style "oh mon dieu quelle horreur", bref son personnage a zéro epaisseur. Et puis la manière dont nos deux tourtereaux se tombent dans les bras est vraiment mal amené et encore une fois pas crédible. La seule chose qui est bien vu dans le film c'est que l'on montre que les nordistes croyant réellement à l'egalité des hommes etaient bien peu nombreux. J'ai pas vu Autant en emporte le vent. - skip mccoy a écrit:
Quarto, faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas se rendre compte de la putain de classe qu'a Clark Gable en aristocrate sudiste, type que personne n'a su incarné mieux que lui, et pour ne pas avoir envie de BAISER fissa Yvonne de Carlo. Gable me fait plutôt penser à un vieux latin lover tout bouffi echappé d'un quelconque cabaret (en tout cas dans ce film là). Et Yvonne..oui evidemment elle a de bien belles gambettes mais bon, c'est quand même pas suffisant. Le plus génant est qu'on l'ait choisi pour incarner une métisse, elle a quand même les yeux bleus et la peau plus blanche que blanche ! A ce compte là, pourquoi Walsh n'a pas carrément choisi une blonde platine style Marilyn ou Jane Mansfield ?!
Dernière édition par The real Coverdale Jr le Dim 10 Mai - 12:15, édité 1 fois | |
| | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 11:26 | |
| je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée. si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. | |
| | | Coverdale Jr x facteur
Nombre de messages : 4149 Date d'inscription : 01/12/2008
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 12:06 | |
| - skip mccoy a écrit:
- je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée.
si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. Mais je suis d'accord avec toi, ça n'a rien d'abberrant ! Le problème c'est que la manière dont c'est raconté fait qu'on y croit pas une seconde. Tu défends la note d'intention du film qui est louable en ce qu'elle essaye de retranscrire la complexité de l'époque, moi c'est du résultant peu probant dont je te cause, nuance. Et j'attendais pas du tout un pamphlet, juste un bon film, ce que L'esclave libre n'est assuremment pas.
Dernière édition par The real Coverdale Jr le Dim 10 Mai - 12:25, édité 1 fois | |
| | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 12:24 | |
| - The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée.
si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. Mais je suis d'accord avec toi, ça n'a rien d'abberrant ! Le problème c'est que la manière dont c'est raconté fait qu'on y croit pas une seconde. Tu défends la note d'intention du film qui est louable en essayant de retranscrire la complexité de l'époque, moi c'est du résultant peu probant dont je te cause, nuance. Et j'attendais surement pas un pamphlet, juste un bon film ce que L'esclave libre n'east assuremment pas. en effet, c'est un très bon film. | |
| | | Coverdale Jr x facteur
Nombre de messages : 4149 Date d'inscription : 01/12/2008
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 12:28 | |
| - skip mccoy a écrit:
- The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée.
si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. Mais je suis d'accord avec toi, ça n'a rien d'abberrant ! Le problème c'est que la manière dont c'est raconté fait qu'on y croit pas une seconde. Tu défends la note d'intention du film qui est louable en essayant de retranscrire la complexité de l'époque, moi c'est du résultant peu probant dont je te cause, nuance. Et j'attendais surement pas un pamphlet, juste un bon film ce que L'esclave libre n'est assuremment pas. en effet, c'est un très bon film. Nan. Et puis sur la trimbalée de films que Walsh a réalisé, c'est normal qu'il ait raté son coup de temps à autres. | |
| | | maxine burning woman
Nombre de messages : 5363 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 12:30 | |
| - The real Coverdale Jr a écrit:
- Nan. Et puis sur la trimbalée de films que Walsh a réalisé, c'est normal qu'il ait raté son coup de temps à autres.
impossible. | |
| | | Coverdale Jr x facteur
Nombre de messages : 4149 Date d'inscription : 01/12/2008
| | | | skip mccoy born in the usb
Nombre de messages : 12959 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 13:04 | |
| - The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée.
si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. Mais je suis d'accord avec toi, ça n'a rien d'abberrant ! Le problème c'est que la manière dont c'est raconté fait qu'on y croit pas une seconde. Tu défends la note d'intention du film qui est louable en essayant de retranscrire la complexité de l'époque, moi c'est du résultant peu probant dont je te cause, nuance. Et j'attendais surement pas un pamphlet, juste un bon film ce que L'esclave libre n'est assuremment pas. en effet, c'est un très bon film. Nan. Et puis sur la trimbalée de films que Walsh a réalisé, c'est normal qu'il ait raté son coup de temps à autres. évidemment, j'en ai vu une bonne demi-douzaine des navets réalisés par Walsh mais L'esclave libre n'en fait pas partie. et ce n'est pas une lubie de ma part. c'est un grand film reconnu comme tel voire plus par à peu près tous les exégètes du divin borgne (Lourcelles en premier lieu). tu es passé à côté, tant pis pour toi. | |
| | | Jeffard del Rey ardente gitane
Nombre de messages : 6107 Date d'inscription : 16/08/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 13:40 | |
| - skip mccoy a écrit:
- The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée.
si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. Mais je suis d'accord avec toi, ça n'a rien d'abberrant ! Le problème c'est que la manière dont c'est raconté fait qu'on y croit pas une seconde. Tu défends la note d'intention du film qui est louable en essayant de retranscrire la complexité de l'époque, moi c'est du résultant peu probant dont je te cause, nuance. Et j'attendais surement pas un pamphlet, juste un bon film ce que L'esclave libre n'est assuremment pas. en effet, c'est un très bon film. Nan. Et puis sur la trimbalée de films que Walsh a réalisé, c'est normal qu'il ait raté son coup de temps à autres. évidemment, j'en ai vu une bonne demi-douzaine des navets réalisés par Walsh mais L'esclave libre n'en fait pas partie. et ce n'est pas une lubie de ma part. c'est un grand film reconnu comme tel voire plus par à peu près tous les exégètes du divin borgne (Lourcelles en premier lieu). tu es passé à côté, tant pis pour toi. je pense pas que l'ami Covy va en crever pour autant | |
| | | maxine burning woman
Nombre de messages : 5363 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa Dim 10 Mai - 13:44 | |
| - jeffard est Immortels a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- The real Coverdale Jr a écrit:
- skip mccoy a écrit:
- je pense que le manichéisme de ton regard t'empêche d'apprécier à sa juste valeur L'esclave libre. des esclaves attachés à leur maître autrement que par les chaînes, ça n'avait rien d'abherrant (cf par exemple les esclaves de Robert Lee qui se sont opposés au pillage de sa demeure d'Arlington par les troupes nordistes) et c'est ce qui rend la période si riche et si intéressante dramatiquement. tu dis que le seul truc intéressant du film c'est le moment où on montre les nordistes comme pouvant s'en foutre des esclaves. Et bien comprends que l'inverse était aussi vrai et que c'est à mettre au crédit des auteurs de L'esclave livre que de nous montrer la complexité de cette période, en dehors de toute condamnation morale déplacée.
si tu veux des bêtes pamphlets contre l'Amérique WASP, c'est pas des films de Raoul Walsh qu'il faut regarder mais des films d'Arthur Penn. Mais je suis d'accord avec toi, ça n'a rien d'abberrant ! Le problème c'est que la manière dont c'est raconté fait qu'on y croit pas une seconde. Tu défends la note d'intention du film qui est louable en essayant de retranscrire la complexité de l'époque, moi c'est du résultant peu probant dont je te cause, nuance. Et j'attendais surement pas un pamphlet, juste un bon film ce que L'esclave libre n'est assuremment pas. en effet, c'est un très bon film. Nan. Et puis sur la trimbalée de films que Walsh a réalisé, c'est normal qu'il ait raté son coup de temps à autres. évidemment, j'en ai vu une bonne demi-douzaine des navets réalisés par Walsh mais L'esclave libre n'en fait pas partie. et ce n'est pas une lubie de ma part. c'est un grand film reconnu comme tel voire plus par à peu près tous les exégètes du divin borgne (Lourcelles en premier lieu). tu es passé à côté, tant pis pour toi. je pense pas que l'ami Covy va en crever pour autant covy, non... skippy, faudrait voir | |
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