Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa

denis sigougou a écrit:

Monsieur Jean-Pierre a écrit:

denis sigougou a écrit:

Monsieur Jean-Pierre a écrit:

denis sigougou a écrit:

Ça s'emballe un peu plus à la fin niveau action

ok je vais me contenter de fixer l'affiche

non mais vraiment trois fois rien, une petite poursuite aérienne et une grosse explosion

tu te rappelles du timing, que je prévoie mes lunettes de tissu et mes boules quiès? sinon moi j'ai vu ça:



J'ai aimé mais modérément. C'est mou et content de soi comme du Truffaut, faussement sympa et finalement lourd comme certains Tavernier de la même époque, par contre l'image est jolie. Mais à côté de l'Hotel de la plage c'est très moyen.

j'avais lu du bien de ce film.... Finalement est-ce que Berri a fait un seul film qui restera ?

Un triumvirat semi-réussi : Le Pistonné, Le Cinéma de papa, Sex-shop...

hier soir avec mini-concert de Christophe en ouverture, qui comme d'hab est arrivé dix plombes en retard sans s'excuser ni rien, au contraire même : en faisant le malin. Genre "j'étais en train de finir un truc", et de nous faire écouter un machin enregistré sur son téléphone portable (foutage de gueule complet). Après il s'est posé et a enquillé un paquet de titres en continuant son numéro de comédie. Du coup comme il était super tard, les trois quarts de la salle se sont vidés à la fin de son set, et on n'était plus que quelques dizaines pour mater le film (qui soit dit en passant est un bon film, je sais pas si Malick a fait mieux après)

égueuzélant

808 a écrit:

égueuzélant

aaah le (presque) Cunnilingus le plus dégoulinant de l'histoire du 7ème art!

promised land -- gvs

pas mal. ça vaut bien capra.

c'est cousu de fil blanc (le démarrage est vraiment fait à la truelle) mais il y a quelques bonnes répliques, Arié Elmaleh est excellent comme d'hab, et puis IGGY ahahaha !

808 a écrit:

promised land -- gvs

pas mal. ça vaut bien capra.

C'est vraiment pas terrible pourtant à force de ménager la chèvre et le chou.
Et puis c'est bourré de facilités hollywoodiennes.
Pas loin d'être le plus mauvais Van Sant que j'aie vu.

Robert, le Gluon a écrit:

808 a écrit:

promised land -- gvs

pas mal. ça vaut bien capra.

C'est vraiment pas terrible pourtant à force de ménager la chèvre et le chou.
Et puis c'est bourré de facilités hollywoodiennes.
Pas loin d'être le plus mauvais Van Sant que j'aie vu.

bizarre comme la critique est divisée sur ce film... il y a certains qui disent au contraire que c'est un des meilleurs Van Sant

denis sigougou a écrit:

Robert, le Gluon a écrit:

808 a écrit:

promised land -- gvs

pas mal. ça vaut bien capra.

C'est vraiment pas terrible pourtant à force de ménager la chèvre et le chou.
Et puis c'est bourré de facilités hollywoodiennes.
Pas loin d'être le plus mauvais Van Sant que j'aie vu.

bizarre comme la critique est divisée sur ce film... il y a certains qui disent au contraire que c'est un des meilleurs Van Sant

Je ne suis pas trop fan de sa veine la plus expérimentale (comme "Last Days") mais ce film-là, il l'a vraiment repris à la dernière minute (c'est Damon qui devait s'en charger) et on sent à peine sa présence.
A côté de Good Will Hunting (autre film dans son registre le plus commercial), c'est une tout petite chose.

Robert, le Gluon a écrit:

denis sigougou a écrit:

Robert, le Gluon a écrit:

808 a écrit:

promised land -- gvs

pas mal. ça vaut bien capra.

C'est vraiment pas terrible pourtant à force de ménager la chèvre et le chou.
Et puis c'est bourré de facilités hollywoodiennes.
Pas loin d'être le plus mauvais Van Sant que j'aie vu.

bizarre comme la critique est divisée sur ce film... il y a certains qui disent au contraire que c'est un des meilleurs Van Sant

Je ne suis pas trop fan de sa veine la plus expérimentale (comme "Last Days") mais ce film-là, il l'a vraiment repris à la dernière minute (c'est Damon qui devait s'en charger) et on sent à peine sa présence.
A côté de Good Will Hunting (autre film dans son registre le plus commercial), c'est une tout petite chose.

moi j'ai passé un bon moment et en y repensant je trouve ça vraiment mieux que pas mal ; à mon avis le film dépasse facilement son côté "fiction de gauche" et j'ai été sensible au profond désespoir qui en émane.
il y a quand même de chouettes trouvailles... le twist avec l'écologiste est vraiment bien vu, la kermesse ratée, le personnage de frances mcdormand... le personnage principal est vachement bien d'ailleurs.
je suis pas super réceptif en général mais crois bien que c'est le meilleur gvs que j'ai vu après l'excellent "gerry".

super !

ça envoie du bois putain

denis sigougou a écrit:

ça envoie du bois putain

c'est gwyneth ou isabelle huppert (cute) ?

bro' a écrit:

c'est gwyneth ou isabelle huppert (cute) ?

c'est gouinette. A noter qu'elle a des tablettes de chocolat

quatre nuits d'un rêveur (bresson)

magique ! à noter que la notule de skip est à la ramasse.

808 a écrit:

quatre nuits d'un rêveur (bresson)

magique ! à noter que la notule de skip est à la ramasse.

tu m'étonnes ! c'est mon bresson préféré. Comment tu l'as pécho ? il est quasiment introuvable sa mère (le dogmatisme de skip est d'une bêtise sans fond)

denis sigougou a écrit:

808 a écrit:

quatre nuits d'un rêveur (bresson)

magique ! à noter que la notule de skip est à la ramasse.

tu m'étonnes ! c'est mon bresson préféré. Comment tu l'as pécho ? il est quasiment introuvable sa mère (le dogmatisme de skip est d'une bêtise sans fond)

il est sur tontube

808 a écrit:

denis sigougou a écrit:

808 a écrit:

quatre nuits d'un rêveur (bresson)

magique ! à noter que la notule de skip est à la ramasse.

tu m'étonnes ! c'est mon bresson préféré. Comment tu l'as pécho ? il est quasiment introuvable sa mère (le dogmatisme de skip est d'une bêtise sans fond)

il est sur tontube

les boules de mater ça sur youtube, avec image dégueu et vieux sous-titres de merde.... je crois que ça m'enlèverait tout le plaisir

denis sigougou a écrit:

808 a écrit:

denis sigougou a écrit:

808 a écrit:

quatre nuits d'un rêveur (bresson)

magique ! à noter que la notule de skip est à la ramasse.

tu m'étonnes ! c'est mon bresson préféré. Comment tu l'as pécho ? il est quasiment introuvable sa mère (le dogmatisme de skip est d'une bêtise sans fond)

il est sur tontube

les boules de mater ça sur youtube, avec image dégueu et vieux sous-titres de merde.... je crois que ça m'enlèverait tout le plaisir

snob

ouais bon (soit dit en passant la 3D ça sert à rien, en plus d'assombrir l'image et de faire mal aux yeux et de serrer la tête)




excellentissime, c'est 10 fois mieux que Tèque Chèlteur

on voit bien que t'as pas peur de l'orage jean-danny wilde

purée c'est interminable ce truc

Monsieur Jean-Pierre a écrit:

purée c'est interminable ce truc

jamais pu finir un Leone je m'endors toujours avant la fin

Trajectoire curieuse que celle de Charles Némès. Deux premiers films plutôt fauchés, surtout le premier, et complètement réussis: Les héros n'ont pas froid aux oreilles, suivi de La Fiancée qui venait du froid-, à l'étoffe certes fragile, faite de souvenirs personnels mais accommodés avec goût et humour. Ce n'est pas Citizen Kane, ce n'est pas l'oeuvre d'un géant mais d'un cinéaste délicat.
La Fiancée, datant de 1982, a dû faire un bide puisqu'on ne vit plus Charles Némès que sporadiquement (pour un film du début des années 90 dont j'ai oublié le nom - ceci dit sans mauvais esprit puisque j'aimerais bien le voir), puis on finit par ne plus le voir du tout. Selon Skip, il aurait gagné la cagnotte de Question pour un champion à cette époque, maigre rançon du purgatoire qui l'aura retenu une vingtaine d'années...

En 2001 La Tour Montparnasse infernale cartonne, avec deux méga-vedettes à l'affiche, sous la direction d'un inconnu issu de la mise en scène de séries TV du nom de Charles Némès. Pour ceux à qui ce nom ne dit rien, un tâcheron aux dents longues est né. Ce n'est pas son dernier opus, Hotel Normandy, dont voici l'affiche et quelques mots, qui les détrompera:



Hotel Normandy, comme l'invitent à penser les noms de famille des acteurs ainsi que la terminaison anglo-saxonne en "y" de "Normandie", est un film européen et aussi un peu américain. Avec des petits bouts de Lubitsch dedans, sans doute ceux dont Nora Ephron n'aura pas voulu... L'histoire: un sosie de Chantal Jouanno se fait offrir deux jours dans un hôtel luxueux de Deauville par ses copines de boulot, qui en prime lui envoient un play boy dans les pattes comme cerise sur le gâteau. Bien entendu Chantal Jouanno ne se doute de rien, et aux copines ainsi qu'aux spectateurs de piaffer d'expectative. Mais il y a un quiproquo: ce n'est pas un mais deux hommes qui entrent dans la course!... Le play-boy en question, est-ce celui qu'interprète le sosie de Gainsbourg, ou celui de George Clooney? Ce dernier comédien aligne des répliques sur le ton de José Garcia dans La Vérité si je mens (le cinéma séfarade est aussi à l'honneur dans ce film) tandis que tout autour, ça pépie, ça tchatche ça s'offusque et ça fait la morale a cent à l'heure comme dans un film avec Agnès Jaoui. Les répliques fusent, toutes sans exception marquées du sceau du "mot d'auteur", faisant ressembler ce film à une bande-annonce géante. Efficace et dépourvu d'esprit comme de personnalité. Ici le climat n'est pas "social" comme on plaît tant à définir le cinéma français et c'est heureux: Les Héros n'ont pas froid aux oreilles, c'était certes fauché, ça parlait de petites gens mais ce n'était pas du cinéma "social" ni "concerné". Hotel Normandy non plus n'est pas concerné, ça se vautre dans les clichés du cinéma dit "de droite", c'est-à-dire friqué, plein d'une fausse gouaille antipathique et avec des allures de conte de fées moderne. Au bout d'une demi-heure on n'en peut plus; après, on se dit que ça va se calmer, que le vrai Charles Némès est peut-être niché quelque part là où le surprendront ceux qui l'aiment vraiment: on l'attend mais il ne vient pas (même si il fait de la figuration à un moment).
Je ne pourrai pas vous dire la fin, je suis parti à 1h25 exactement, soit peu ou prou la durée de mon DVD des "Héros n'ont pas froid aux oreilles", en souvenir. Des fois, je me demande si Charles Némès se souvient...

note qualité: 3/20 : vraiment pas bon
note douilletterie: 13/20 : une chambre d'hôtel à Deauville ça ne se refuse pas, ça m'a presque donné envie d'y retourner avec Madame Jean-Pierre, mais le film est trop mouvementé

Monsieur Jean-Pierre a écrit:

Trajectoire curieuse que celle de Charles Némès. Deux premiers films plutôt fauchés, surtout le premier, et complètement réussis: Les héros n'ont pas froid aux oreilles, suivi de La Fiancée qui venait du froid-, à l'étoffe certes fragile, faite de souvenirs personnels mais accommodés avec goût et humour. Ce n'est pas Citizen Kane, ce n'est pas l'oeuvre d'un géant mais d'un cinéaste délicat.
La Fiancée, datant de 1982, a dû faire un bide puisqu'on ne voit plus Charles Némès que sporadiquement (pour un film du début des années 90 dont j'ai oublié le nom - ceci dit sans mauvais esprit puisque j'aimerais bien le voir), puis on finit par ne plus le voir du tout. Selon Skip, il aurait gagné la cagnotte de Question pour un champion à cette époque, maigre rançon du purgatoire qui l'aura retenu une vingtaine d'années...

En 2001 La Tour Montparnasse infernale cartonne, avec deux méga-vedettes à l'affiche, sous la direction d'un inconnu issu de la mise en scène de séries TV du nom de Charles Némès. Pour ceux à qui ce nom ne dit rien, un tâcheron aux dents longues est né. Ce n'est pas son dernier opus, Hotel Normandy, dont voici l'affiche et quelques mots, qui les détrompera:



Hotel Normandy, comme l'invitent à penser les noms de famille des acteurs ainsi que la terminaison anglo-saxonne en "y" de "Normandie", est une sorte de film globalement européen et aussi un petit peu américain. Avec des petits bouts de Lubitsch dedans, sans doute ceux dont Nora Ephron n'aura pas voulu. L'histoire: un sosie de Chantal Jouanno se fait offrir deux jours dans un hôtel luxueux de Deauville par ses copines, qui en prime lui envoient un play boy dans les pattes pour parachever agréablement le séjour; bien entendu Chantal Jouanno ne se doute de rien, et aux copines ainsi qu'aux spectateurs de piaffer d'expectative. Mais il y a un quiproquo: ce n'est pas un mais deux hommes qui entrent dans la course!... Le play-boy en question, est-ce celui qu'interprète le sosie de Gainsbourg ou celui de George Clooney? Ce dernier comédien aligne par ailleurs des répliques sur le ton de José Garcia dans La Vérité si je mens (le cinéma séfarade est aussi à l'honneur dans ce film) tandis que tout autour, ça pépie, ça s'offusque et ça fait la morale a cent à l'heure comme dans un film avec Agnès Jaoui. Les répliques fusent, toutes sans exception marquées du sceau du "mot d'auteur", faisant ressembler ce film à une bande-annonce géante. Ici le climat n'est pas "social" comme on plaît tant à définir le cinéma français; c'est plutôt du cinéma "de droite", c'est-à-dire friqué, plein d'une fausse gouaille antipathique et avec des allures de conte de fées moderne. Au bout d'une demi-heure on n'en peut plus. Après, on se dit que ça va se calmer, que le vrai Charles Némès est peut-être niché quelque part là où le surprendront ceux qui l'aiment vraiment. On l'attend mais il ne viendra pas (même si il fait de la figuration à un moment). Je ne pourrai pas vous dire la fin, je suis parti à 1h25 exactement, soit peu ou prou la durée de mon DVD des "Héros n'ont pas froid aux oreilles", en souvenir. Des fois, je me demande si Charles Némès se souvient...

note qualité: 3/20 : vraiment pas bon
note douilletterie: 13/20 : une suite luxueuse dans un hôtel à Deauville, ça partait bien, mais le film est trop mouvementé

c'est probablement la critique la plus fouillée de ce film qu'on trouvera dans tout l'internet mondial