Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa

jeffarde a écrit:

Et Dupontel est grand.

à mon avis il ne dépasse pas le 1.75 m, mais je peux me tromper

denis quillard a écrit:

jeffarde a écrit:

Et Dupontel est grand.

à mon avis il ne dépasse pas le 1.75 m, mais je peux me tromper

quel pitre ce quillard

Le voyage de la peur (Ida Lupino)
Archétype de la série B américaine, je ne suis pas pleinement convaincu. ça repose sur une idée très simple et très excitante, celle d'une prise d'otage de deux automobilistes par un détenu en cavale, mais le développement est trop prévisible pour être réellement excitant. les personnages n'évoluent pas, le méchant est un psychopathe méchant à 100% qui ne fait que d'être méchant, les gentils n'existent que par rapport au méchant, c'est à peine s'ils ont quelques discussions que la manière de s'en débarasser. Les situations (la rencontre des gentils avec des commerçants pendant qu'ils sont tenus en joue par le méchant) se répètent sans grande variation donc sans belle progression dramatique. En dehors de ces réserves, le film m'a quand même plu; le personnages du tueur est assez génial, joué par un William Talman à la gueule inoubliable et je me suis délecté des fulgurance d'une mise en scène d'une belle sécheresse.

The bigamist (Ida Lupino)
Un des premiers films indépendants de la Lupino si je ne m'abuse. Pas grand chose à voir avec le thriller dont je parle ci-dessus. C'est un film sur la double vie d'un homme. Là encore, sujet audacieux si ce n'est passionnant. Le traitement m'a semblé d'une belle finesse, surtout dans la première partie, celle qui décrit l'arrivée de l'"autre femme". C'est un très bon film, sans idée toute faite, sans thèse à la con, sur la confrontation des désirs avec les désirs des autres d'une part et avec la morale d'autre part. C'est aussi le portrait d'un homme trop faible pour résister à ses sentiments qui l'entraînent à sa perte, un personnage digne des plus beaux héros de Nicholas Ray. Et puis ce film est mieux que le précédent parce qu'Ida y joue. Et qu'Ida est magnifique, surtout en gros plan projeté sur l'écran immense de la salle Henri Langlois.

La Marie du port (Marcel Carné)
Après la guerre, les films de Carné sont débarassés de la mythologie parfois faisandée généralement insufflée par Prévert. Les films sont plus simples, les dialogues moins oiseux, les personnages plus désenchantés aussi. Celui-ci est un bon cru, Gabin excellent, décors évocateurs, belle photo, le réalisme poétique a de beaux restes, même s'il est maintenant plus réaliste que poétique, ce qui n'est pas plus mal vu la gueule de la poésie dans des films comme Les visiteurs du soir ou Les portes de la nuit. Comme dans tous les Carné de l'époque, y a toujours la peinture de la jeunesse que l'on sent faite par un vieux, mais le film se rattrappe largement quand il évoque la fin des illusions et la désacralisation des amours à travers un Gabin qui ne promet plus rien aux femmes, contrairement aux légionnaires des années 30. A ce titre, la fin apparaît un peu déplacée. Bon film, indéniablement.

denis quillard a écrit:

et alors? dis quelque chose !

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

et moi donc? je me suis fendu de mon petit commentaire sur ce film

Il est bien ce film ? Le Pays d'Astrée étant situé en plein coeur du Forez, j'espère que le père Rohmer a dignement mis en image le roman de Mr Urfé.

808 a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

et moi donc? je me suis fendu de mon petit commentaire sur ce film

pardon, j'avais pas vu ton commentaire. Oui, c'est du grand art. Je l'ai vu avec deux amis baltringues qui ont trouvé ça trop "littéraire" et niaiseux

Ratatouille, tres bien, impressionnant de maitrise au niveau de l'animation

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

et moi donc? je me suis fendu de mon petit commentaire sur ce film

pardon, j'avais pas vu ton commentaire. Oui, c'est du grand art. Je l'ai vu avec deux amis baltringues qui ont trouvé ça trop "littéraire" et niaiseux

Rupi & Covy ?

Bro' a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

et moi donc? je me suis fendu de mon petit commentaire sur ce film

pardon, j'avais pas vu ton commentaire. Oui, c'est du grand art. Je l'ai vu avec deux amis baltringues qui ont trouvé ça trop "littéraire" et niaiseux

Rupi & Covy ?

Le seul Rohmer que j'ai vu de ma chienne de life c'est Pauline à la plage qui m'a laissé pour le moins circonspect...C'est pas ininteressant mais faut aimer la photographie façon Louis la brocante quoi.

Bro' a écrit:

Il est bien ce film ? Le Pays d'Astrée étant situé en plein coeur du Forez, j'espère que le père Rohmer a dignement mis en image le roman de Mr Urfé.

il y a un carton explicatif au début du film qui informe les spectateurs du nécessaire déplacement du lieu de l'action en raison de l'urbanisation de la région

je ne me ressouviens pas bien s'il est précisé où le film a été tourné

Charlton Heston jr a écrit:

C'est pas ininteressant mais faut aimer la photographie façon Louis la brocante quoi.

808 a écrit:

Bro' a écrit:

Il est bien ce film ? Le Pays d'Astrée étant situé en plein coeur du Forez, j'espère que le père Rohmer a dignement mis en image le roman de Mr Urfé.

il y a un carton explicatif au début du film qui informe les spectateurs du nécessaire déplacement du lieu de l'action en raison de l'urbanisation

je ne me ressouviens pas bien s'il est précisé où le film a été tourné

exact ! J'ai pensé à Bro' en voyant ce carton qui disait en substance " vu que la plaine du Forez a été défigurée par une urbanisation ubuesque autant qu'absurde, nous avons été obligés de tourner ailleurs"

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

et moi donc? je me suis fendu de mon petit commentaire sur ce film

pardon, j'avais pas vu ton commentaire. Oui, c'est du grand art. Je l'ai vu avec deux amis baltringues qui ont trouvé ça trop "littéraire" et niaiseux

la chiouffe

la fin du film est assez géniale, ça pourrait s'appeler "fausses lesbiennes en chaleur"

on se demande comment il fait pour trouver de l'argent pour faire des films le Eric "Jean Marie Maurice" Rohmer. C'est l'archétype du cinéma d'auteur français chiant monsieur Schérer

$ex toy a écrit:

on se demande comment il fait pour trouver de l'argent pour faire des films le Eric "Jean Marie Maurice" Rohmer. C'est l'archétype du cinéma d'auteur français chiant monsieur Schérer

ses films ne coûtent quasiment rien

$ex toy a écrit:

on se demande comment il fait pour trouver de l'argent pour faire des films le Eric "Jean Marie Maurice" Rohmer. C'est l'archétype du cinéma d'auteur français chiant monsieur Schérer

en même temps ses films ne doivent pas coûter très cher

eh zut

denis quillard a écrit:

Charlton Heston jr a écrit:

C'est pas ininteressant mais faut aimer la photographie façon Louis la brocante quoi.

Faudrait que j'en vois d'autres pour me faire une idée plus juste cela dit.

808 a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

et alors? dis quelque chose !

et toi donc !

et moi donc? je me suis fendu de mon petit commentaire sur ce film

pardon, j'avais pas vu ton commentaire. Oui, c'est du grand art. Je l'ai vu avec deux amis baltringues qui ont trouvé ça trop "littéraire" et niaiseux

la chiouffe

la fin du film est assez géniale, ça pourrait s'appeler "fausses lesbiennes en chaleur"

oui

le fille est très jolie d'ailleurs. J'aime bien le passage avec son visage en surimpression sur fond de ciel. Ca pourrait passer pour un procédé de téléfilm, mais en fait c'est beau.

denis quillard a écrit:

Ca pourrait passer pour un procédé de téléfilm

Ah ! Qu'est ce que je disais...

denis quillard a écrit:

808 a écrit:

Bro' a écrit:

Il est bien ce film ? Le Pays d'Astrée étant situé en plein coeur du Forez, j'espère que le père Rohmer a dignement mis en image le roman de Mr Urfé.

il y a un carton explicatif au début du film qui informe les spectateurs du nécessaire déplacement du lieu de l'action en raison de l'urbanisation

je ne me ressouviens pas bien s'il est précisé où le film a été tourné

exact ! J'ai pensé à Bro' en voyant ce carton qui disait en substance " vu que la plaine du Forez a été défigurée par une urbanisation ubuesque autant qu'absurde, nous avons été obligés de tourner ailleurs"

Sérieux ? Urbanisation mes fesses ! Je connais bien la région et je ne vois pas ce qu'ils peuvent appeler "urbanisation ubuesque". Ils croyaient trouver quoi ? Des gueux vivant comme au XVIè siècle ? Ah les cons !!!