Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa

bien vu l'aveugle

bon personne l'a vu le doc sur Strummer ??

putain y avait ce niais de Raphaël et sa gerce blonde 3 rangs devant moi dans la salle (même salle dans laquelle je m'étais retrouvé derrière Catherine Deneuve y a un an)

"la splendeur des Amberson" hier soir, en plein air à la villette

film proustien s'il en est

'George Minafer avait enfin reçu sa leçon. Mais ceux qui avaient attendu ce moment étaient morts, et les vivants ne se souvenaient pas de lui'

Carlos me faisait de plus remarquer les prouesses techniques qui émaillent le film...

808 a écrit:

"la splendeur des Amberson" hier soir, en plein air à la villette

film proustien s'il en est

'George Minafer avait enfin reçu sa leçon. Mais ceux qui avaient attendu ce moment étaient morts, et les vivants ne se souvenaient pas de lui'

Carlos me faisait de plus remarquer les prouesses techniques qui émaillent le film...

et la mise en scene et le montage assez incroyables aussi
je l'avais vu y'a quelques années mais j'étais un peu passé a coté...la c'était une bonne claque

au fait voilà le programme


j'irais bien voir le pialat dimanche et affreux sales et méchants mardi

808 a écrit:

au fait voilà le programme


j'irais bien voir le pialat dimanche et affreux sales et méchants mardi

c'est lequel de Pialat ? J'aurais bien été tenter ma chance au quizz dimanche perso, j'ai hyper mal au dos de la séance d'hier

Carlos a écrit:

808 a écrit:

au fait voilà le programme


j'irais bien voir le pialat dimanche et affreux sales et méchants mardi

c'est lequel de Pialat ? J'aurais bien été tenter ma chance au quizz dimanche perso, j'ai hyper mal au dos de la séance d'hier

l'enfance nue

808 a écrit:

Carlos a écrit:

808 a écrit:

au fait voilà le programme


j'irais bien voir le pialat dimanche et affreux sales et méchants mardi

c'est lequel de Pialat ? J'aurais bien été tenter ma chance au quizz dimanche perso, j'ai hyper mal au dos de la séance d'hier

l'enfance nue

pas vu

la pègre mancunienne est moins glamour que Tony Montana...Manchester prend cher dans ce doc, St Etienne à côté c'est Byzance. L'autre "modèle anglais"

John Mellor a écrit:

la pègre mancunienne est moins glamour que Tony Montana...Manchester prend cher dans ce doc, St Etienne à côté c'est Byzance. L'autre "modèle anglais"

allez hop ! emballé c'est pesé.

bubulle a écrit:

John Mellor a écrit:

la pègre mancunienne est moins glamour que Tony Montana...Manchester prend cher dans ce doc, St Etienne à côté c'est Byzance. L'autre "modèle anglais"

allez hop ! emballé c'est pesé.

C'est la comparaison à St Étienne qui t'a convaincue ?

808 a écrit:

"la splendeur des Amberson" hier soir, en plein air à la villette

film proustien s'il en est

Beau film en effet mais il fait beaucup plus penser au roman américain à la Nathaniel Hawthorne qu'à Proust

Gontrand Lachance a écrit:

808 a écrit:

"la splendeur des Amberson" hier soir, en plein air à la villette

film proustien s'il en est

Beau film en effet mais il fait beaucup plus penser au roman américain à la Nathaniel Hawthorne qu'à Proust

peut-être bien pour qui a lu les deux mais ce n'est pas mon cas...

l'engloutissement du Nom dans le Temps est une thématique proustienne... c'est de ce point de vue que la dernière réplique de la voix off du film (que tu n'as pas reprise dans la citation de mon post) est proustienne.

c'est ce qui m'a ému dans le film, beaucoup plus que l'histoire de culpabilité et de châtiment du héros.

Excuse moi d'être chiant et pédant (je veux plutôt t'inciter à lire "Valjoie" si tu as aimé les Amberson), mais la réplique que tu cites, elle se retrouve dans la superbe préface de la Lettre Ecarlate (comme nous somems des colons parler à ma famille c'est parler à la poussière, mais aussi à moi-même, qui suis par là aussi poussière, mais il dit celà de manière vertignieuse).
Je suis intrigué pas ta formule "l'engloutissement du nom dans le temps", elle s'applique à Prouste mais elle peut aussi très bien s'appliquer à Hawthorne (chez lui les personnages ont des noms qui annoncent leur destin, dans La Lettre Ecarlate le pasteur puritain s'appelle "Dimmesdale" - "terne vallée", le mari sadique mais pragmatique "Chillingsworth" -"valeur d'un shilling", le personnage principale s'appelle Hester Prynne (on entend à la fois "pride", fierté et "pry", indiscrète), et sa fille "Pearl", dans "Valjoie" (qui est un encore plus grand livre), le personnage il y a un rapport entre le suicide de Zénobie et le fait qu'elle ne se laisse connaître que par un pseudonyme (et son identité est révélée en même temps que la communauté fouriériste dont parle le livre s'écroule). Le nom est lié en effet à la mortalité, la part involontaire et changeante de l'identité. Il y a même un de ses conte pour enfant qui de manière étrangemùent prémonitoire s'intitule le Docteur Heidegger, sur quelqu'un qui met au point un filtre de jouvence ).

Gontrand Lachance a écrit:

Excuse moi d'�tre chiant et p�dant (je veux plut�t t'inciter � lire "Valjoie" si tu as aim� les Amberson), mais la r�plique que tu cites, elle se retrouve dans la superbe pr�face de la Lettre Ecarlate (comme nous somems des colons parler � ma famille c'est parler � la poussi�re, mais aussi � moi-m�me, qui suis par l� aussi poussi�re, mais il dit cel� de mani�re vertignieuse).
Je suis intrigu� pas ta formule "l'engloutissement du nom dans le temps", elle s'applique � Prouste mais elle peut aussi tr�s bien s'appliquer � Hawthorne (chez lui les personnages ont des noms qui annoncent leur destin, dans La Lettre Ecarlate le pasteur puritain s'appelle "Dimmesdale" - "terne vall�e", le mari sadique mais pragmatique "Chillingsworth" -"valeur d'un shilling", le personnage principale s'appelle Hester Prynne (on entend � la fois "pride", fiert� et "pry", indiscr�te), et sa fille "Pearl", dans "Valjoie" (qui est un encore plus grand livre), le personnage il y a un rapport entre le suicide de Z�nobie et le fait qu'elle ne se laisse conna�tre que par un pseudonyme (et son identit� est r�v�l�e en m�me temps que la communaut� fouri�riste dont parle le livre s'�croule). Le nom est li� en effet � la mortalit�, la part involontaire et changeante de l'identit�. Il y a m�me un de ses conte pour enfant qui de mani�re �trangem�ent pr�monitoire s'intitule le Docteur Heidegger, sur quelqu'un qui met au point un filtre de jouvence ).

vous avez chopé du lourd à ce que je vois.

fred michoco a écrit:

Gontrand Lachance a écrit:

Excuse moi d'�tre chiant et p�dant (je veux plut�t t'inciter � lire "Valjoie" si tu as aim� les Amberson), mais la r�plique que tu cites, elle se retrouve dans la superbe pr�face de la Lettre Ecarlate (comme nous somems des colons parler � ma famille c'est parler � la poussi�re, mais aussi � moi-m�me, qui suis par l� aussi poussi�re, mais il dit cel� de mani�re vertignieuse).
Je suis intrigu� pas ta formule "l'engloutissement du nom dans le temps", elle s'applique � Prouste mais elle peut aussi tr�s bien s'appliquer � Hawthorne (chez lui les personnages ont des noms qui annoncent leur destin, dans La Lettre Ecarlate le pasteur puritain s'appelle "Dimmesdale" - "terne vall�e", le mari sadique mais pragmatique "Chillingsworth" -"valeur d'un shilling", le personnage principale s'appelle Hester Prynne (on entend � la fois "pride", fiert� et "pry", indiscr�te), et sa fille "Pearl", dans "Valjoie" (qui est un encore plus grand livre), le personnage il y a un rapport entre le suicide de Z�nobie et le fait qu'elle ne se laisse conna�tre que par un pseudonyme (et son identit� est r�v�l�e en m�me temps que la communaut� fouri�riste dont parle le livre s'�croule). Le nom est li� en effet � la mortalit�, la part involontaire et changeante de l'identit�. Il y a m�me un de ses conte pour enfant qui de mani�re �trangem�ent pr�monitoire s'intitule le Docteur Heidegger, sur quelqu'un qui met au point un filtre de jouvence ).

vous avez chopé du lourd à ce que je vois.

Gontrand est du genre à se pignoler dans les toilettes avec un bon bouquin d'Heidegger. Là où pignon et bro' se contentent des pages lingeries de La Redoute.

ibold a écrit:

fred michoco a écrit:

Gontrand Lachance a écrit:

Excuse moi d'�tre chiant et p�dant (je veux plut�t t'inciter � lire "Valjoie" si tu as aim� les Amberson), mais la r�plique que tu cites, elle se retrouve dans la superbe pr�face de la Lettre Ecarlate (comme nous somems des colons parler � ma famille c'est parler � la poussi�re, mais aussi � moi-m�me, qui suis par l� aussi poussi�re, mais il dit cel� de mani�re vertignieuse).
Je suis intrigu� pas ta formule "l'engloutissement du nom dans le temps", elle s'applique � Prouste mais elle peut aussi tr�s bien s'appliquer � Hawthorne (chez lui les personnages ont des noms qui annoncent leur destin, dans La Lettre Ecarlate le pasteur puritain s'appelle "Dimmesdale" - "terne vall�e", le mari sadique mais pragmatique "Chillingsworth" -"valeur d'un shilling", le personnage principale s'appelle Hester Prynne (on entend � la fois "pride", fiert� et "pry", indiscr�te), et sa fille "Pearl", dans "Valjoie" (qui est un encore plus grand livre), le personnage il y a un rapport entre le suicide de Z�nobie et le fait qu'elle ne se laisse conna�tre que par un pseudonyme (et son identit� est r�v�l�e en m�me temps que la communaut� fouri�riste dont parle le livre s'�croule). Le nom est li� en effet � la mortalit�, la part involontaire et changeante de l'identit�. Il y a m�me un de ses conte pour enfant qui de mani�re �trangem�ent pr�monitoire s'intitule le Docteur Heidegger, sur quelqu'un qui met au point un filtre de jouvence ).

vous avez chopé du lourd à ce que je vois.

Gontrand est du genre à se pignoler dans les toilettes avec un bon bouquin d'Heidegger. Là où pignon et bro' se contentent des pages lingeries de La Redoute.

Sur tes bons conseils Shazou !

Gontrand Lachance a écrit:

Excuse moi d'être chiant et pédant (je veux plutôt t'inciter à lire "Valjoie" si tu as aimé les Amberson), mais la réplique que tu cites, elle se retrouve dans la superbe préface de la Lettre Ecarlate (comme nous somems des colons parler à ma famille c'est parler à la poussière, mais aussi à moi-même, qui suis par là aussi poussière, mais il dit celà de manière vertignieuse).
Je suis intrigué pas ta formule "l'engloutissement du nom dans le temps", elle s'applique à Prouste mais elle peut aussi très bien s'appliquer à Hawthorne (chez lui les personnages ont des noms qui annoncent leur destin, dans La Lettre Ecarlate le pasteur puritain s'appelle "Dimmesdale" - "terne vallée", le mari sadique mais pragmatique "Chillingsworth" -"valeur d'un shilling", le personnage principale s'appelle Hester Prynne (on entend à la fois "pride", fierté et "pry", indiscrète), et sa fille "Pearl", dans "Valjoie" (qui est un encore plus grand livre), le personnage il y a un rapport entre le suicide de Zénobie et le fait qu'elle ne se laisse connaître que par un pseudonyme (et son identité est révélée en même temps que la communauté fouriériste dont parle le livre s'écroule). Le nom est lié en effet à la mortalité, la part involontaire et changeante de l'identité. Il y a même un de ses conte pour enfant qui de manière étrangemùent prémonitoire s'intitule le Docteur Heidegger, sur quelqu'un qui met au point un filtre de jouvence ).

et sinon t'es plutôt figues ou bananes ?

Gontrand Lachance a écrit:

Excuse moi d'être chiant et pédant (je veux plutôt t'inciter à lire "Valjoie" si tu as aimé les Amberson), mais la réplique que tu cites, elle se retrouve dans la superbe préface de la Lettre Ecarlate (comme nous somems des colons parler à ma famille c'est parler à la poussière, mais aussi à moi-même, qui suis par là aussi poussière, mais il dit celà de manière vertignieuse).
Je suis intrigué pas ta formule "l'engloutissement du nom dans le temps", elle s'applique à Prouste mais elle peut aussi très bien s'appliquer à Hawthorne (chez lui les personnages ont des noms qui annoncent leur destin, dans La Lettre Ecarlate le pasteur puritain s'appelle "Dimmesdale" - "terne vallée", le mari sadique mais pragmatique "Chillingsworth" -"valeur d'un shilling", le personnage principale s'appelle Hester Prynne (on entend à la fois "pride", fierté et "pry", indiscrète), et sa fille "Pearl", dans "Valjoie" (qui est un encore plus grand livre), le personnage il y a un rapport entre le suicide de Zénobie et le fait qu'elle ne se laisse connaître que par un pseudonyme (et son identité est révélée en même temps que la communauté fouriériste dont parle le livre s'écroule). Le nom est lié en effet à la mortalité, la part involontaire et changeante de l'identité. Il y a même un de ses conte pour enfant qui de manière étrangemùent prémonitoire s'intitule le Docteur Heidegger, sur quelqu'un qui met au point un filtre de jouvence ).

Y'a pas que la vodka qui me troue la tête ce lendemain de soirée arrosée.

une fois n'est pas coutume, je vais aller voir le prochain Chabrol, il paraît que c'est un grand cru

denis quillard a écrit:

une fois n'est pas coutume, je vais aller voir le prochain Chabrol, il paraît que c'est un grand cru

Il a intérêt à se resaisir le cloclo, tous les derniers étaient pas bons depuis Merci pour le chocolat.

hpg a écrit:

denis quillard a écrit:

une fois n'est pas coutume, je vais aller voir le prochain Chabrol, il paraît que c'est un grand cru

Il a intérêt à se resaisir le cloclo, tous les derniers étaient pas bons depuis Merci pour le chocolat.

j'ai bien aimé celui avec la fille halliday

denis quillard a écrit:

une fois n'est pas coutume, je vais aller voir le prochain Chabrol, il paraît que c'est un grand cru

Tu vas pas aller voir Les Simpsons plutôt ?!

Herbert Léonard jr a écrit:

denis quillard a écrit:

une fois n'est pas coutume, je vais aller voir le prochain Chabrol, il paraît que c'est un grand cru

Tu vas pas aller voir Les Simpsons plutôt ?!

non. En revanche je suis hyper chaud pour Transformers, ça m'a l'air bien bon