Cinema, Cinémaaaaaaaaaaaaaaaa

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

Alain Finkielkrautrock a écrit:

Il cabotine assez, mais je l'aime bien. Il est très drôle, et il fait des jeux de mots gratinés.

décidément je sais pas d'où vous tenez ça, je l'ai jamais entendu faire de calembour de toute ma life

t'as un exemple ?

de mon temps, Montand était meilleur (tiré d'une de ces critiques)

:|

Super Mann (titre de sa critique de L'homme de l'ouest)

même dans l'Equipe ils font des accroches plus, enfin moins...

Alain Finkielkrautrock a écrit:

Bon c'est long a expliquer mais longtemps les films ça a été des trucs qu'on allait voir assis dans une salle noire a plusieurs. Des gens écrivaient dessus, les cinéphiles. Ca meurt - cf. jeux vidéos, dvd, home-cinema, video on demand, internet, écrans partout, camescopes, produits dérivés, etc.

mais putain ce phénomène n'est pas confondu avec les Cahiers merde !
faut enlever ses oeillères.

Léon Moussinac, Jean Epstein, Louis Delluc qui a défendu les westerns avant tout le monde, Jean Vigo, Marcel Carné qui a défendu le cinéma soviétique, les surréalistes, l'Avant-garde française...n'ont pas grand chose à envier aux Godard et autres Truffaut si ce n'est leur médiatisation.

que la cinéphilie française ait connu un âge d'or dans les années 50 pour diverses raison, la première étant sans doute l'arrivée massive de films américains à la Libération, soit. Mais là encore, ça ne se résume pas aux Cahiers. Positif, les Mac-Mahoniens, Présence du cinéma (qui a accueilli Skoreki et Lourcelles)...

et Dieu merci la cinéphile a survécu au déclin maoïste des Cahiers. cf la revue Starfix dont est issue...le réalisateur du Convoyeur 8)

échange collection de Cahiers 1952-1988 contre une Sloggi de migy en bon état

Alain Finkielkrautrock a écrit:

skip mccoy a écrit:

un point commun entre Godard et Delon, c'est le mélange de mélancolie et d'égocentrisme. après moi le déluge...

Putain les deux personnages n'ont vraiment rien à voir. Delon est carrément con. Ses rares interviews sont pitoyables. Y'en avait eu une dans les Cahiers y'a des années c'était incroyable, un acteur avec une telle filmo d'une telle connerie.

Et Delon fait pas des jeux de mots débiles.

je suis pas d'accord. le personnage est assez touchant et dit des choses assez vraies sous une forme polémique, un peu comme Godard en somme. en moins brillant quand même. dans son texte publié dans Le nouvel Obs voilà maintenant quelques années où il disait peu ou prou la même chose que son réalisateur de Nouvelle Vague: le cinéma est mort

skip mccoy a écrit:

Léon Moussinac, Jean Epstein, Louis Delluc qui a défendu les westerns avant tout le monde, Jean Vigo, Marcel Carné qui a défendu le cinéma soviétique, les surréalistes, l'Avant-garde française...n'ont pas grand chose à envier aux Godard et autres Truffaut si ce n'est leur médiatisation.

que la cinéphilie française ait connu un âge d'or dans les années 50 pour diverses raison, la première étant sans doute l'arrivée massive de films américains à la Libération, soit. Mais là encore, ça ne se résume pas aux Cahiers. Positif, les Mac-Mahoniens, Présence du cinéma (qui a accueilli Skoreki et Lourcelles)...

Ok pour le point 1, évidemment y'avait des critiques (isolés et précurseurs) avant les Cahiers, mais les Cahiers c'est quand même un foyer qui a élevé ça à une puissance inédite.

Pour le point 2 idem. Les Cahiers c'est l'épicentre du phénomène.

Un bon bouqin sur le sujet :



Quatrième de couv' :

La cinéphilie fut une passion française, dévorante et exigeante. Voir des films par centaines, seul ou en bande, mais aussi en discuter, écrire, rencontrer les réalisateurs, fonder des revues, animer des ciné-clubs, se réunir, se combattre : c'est ainsi qu'à Paris, entre la Libération et 1968, les grands cinéastes du XXe siècle connurent la gloire. La cinéphilie a en effet, pour une bonne part, « fabriqué » Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Roberto Rossellini, Jean Renoir et autres cinéastes, les plaçant au rang d'auteurs et d'intellectuels qui, à l'instar d'Aragon, de Picasso ou de John Cage, ont fait la culture du XXe siècle. Mais qui étaient ces cinéphiles ? Antoine de Baecque trace ici les portraits de ces jeunes « mordus du cinéma » devenus critiques, cinéastes eux-mêmes, écrivains et journalistes : André Bazin, Eric Rohmer, Henri Langlois, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Serge Daney, notamment. Il saisit ces grandes figures dans leur vie, leurs passions et leurs combats, au-delà même du cinéma et de son histoire : ces cinéphiles, influencés par le surréalisme, l'existentialisme, la littérature, le structuralisme, posent en effet un regard différent sur les idées, les arts et les grands débats des années cinquante et soixante. Fondé sur le dépouillement d'archives privées, de trésors cinématographiques (les fonds Truffaut, Bazin, Sadoul, Langlois), et de revues fondatrices (L'Ecran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Les Lettres françaises), cet essai reconstitue l'épaisseur des contextes intellectuels et politiques, et propose, à travers une douzaine de portraits de cinéphiles, de groupes, de revues et d'auteurs, la première synthèse sur la cinéphilie française en son âge d'or. Une manière d'ouvrir et d'illustrer, et avec quel brio, une autre histoire culturelle de notre temps.

oui mais de Baecque il est juge et partie, ayant été rédac' chef en son temps...

Donc bonjour l'objectivité

denis quillard a écrit:

oui mais de Baecque il est juge et partie, ayant été rédac' chef en son temps...

Donc bonjour l'objectivité

L'objectivité on s'en branle, c'est un livre utile et honnête.

Citation :

Ok pour le point 1, évidemment y'avait des critiques (isolés et précurseurs) avant les Cahiers, mais les Cahiers c'est quand même un foyer qui a élevé ça à une puissance inédite.

c'est faux.
renseigne toi.
les ciné-clubs des années 20, les surréalistes qui défendent Fantomas et Frank Borzage...
dans les années années 30: la critique, nettement plus politisée d'ailleurs, que celle des années 50 (Brasillach, Bardèche, Sadoul, Rebatet que Truffaut admirait...).
et je me cantonne à la France.

Citation :

Les Cahiers c'est l'épicentre du phénomène.

c'est pas très juste envers les Lyonnais.

denis quillard a écrit:

oui mais de Baecque il est juge et partie, ayant été rédac' chef en son temps...

Donc bonjour l'objectivité

TAFDQ

quand je lis ton post skipette, je me demande où est passée la critique de droite...

denis quillard a écrit:

quand je lis ton post skipette, je me demande où est passée la critique de droite...

je suis d'accord avec toi.
en meme temps, la critique dite "de gauche" d'aujourd'hui, c'est des rigolos par rapport à Sadoul le stalinien.

skip mccoy a écrit:

denis quillard a écrit:

quand je lis ton post skipette, je me demande où est passée la critique de droite...

je suis d'accord avec toi.
en meme temps, la critique dite "de gauche" d'aujourd'hui, c'est des rigolos par rapport à Sadoul le stalinien.

pas faux. C'était pareil pour la littérature.

denis quillard a écrit:

échange collection de Cahiers 1952-1988 contre une Sloggi de migy en bon état

Je le préfèrerais un peu souillé.

zufman a écrit:

denis quillard a écrit:

échange collection de Cahiers 1952-1988 contre une Sloggi de migy en bon état

Je le préfèrerais un peu souillé.

j'ai dit "en bon état", j'ai pas dit "propre"

beau film.
je vais retenter Les parapluies de Cherbourg.

skip mccoy a écrit:

beau film.
je vais retenter Les parapluies de Cherbourg.

Je l’aime beaucoup aussi

raøul a écrit:

skip mccoy a écrit:

beau film.
je vais retenter Les parapluies de Cherbourg.

Je l’aime beaucoup aussi

les parapluies ou 3 places ?

3 places, j’aime plus que beaucoup les parapluies !

skip mccoy a écrit:

je vais retenter Les parapluies de Cherbourg.

c'est chose faite.
quel sot j'ai été il y a quelques années de ne pas accepter le parti-pris certes radical de Demy. ce film est juste sublime. Michel Legrand n'a jamais aussi bien porté son nom. J'ai fini en larmes à cause de sa satanée musique.

[quote="skip mccoy"]
c'est faux.
renseigne toi.
les ciné-clubs des années 20, les surréalistes qui défendent Fantomas et Frank Borzage...
dans les années années 30: la critique, nettement plus politisée d'ailleurs, que celle des années 50 (Brasillach, Bardèche, Sadoul, Rebatet que Truffaut admirait...).
et je me cantonne à la France.[/quote="skip mccoy"]

Bon écoute on va pas y rester 10 ans. J'ai jamais dit que les Cahiers sortaient du néant. Si tu penses que la notion de cinéphilie (et la façon dont pense le cinéma - cf. l'auteur) telle qu'on l'entend aujourd'hui doit autant au surréalos, à Brasillach & Co (que je connais, merci) qu'au Cahiers, pourquoi pas.

[quote="skip mccoy"]ce film est juste sublime[quote]

Demy est un génie.quot;skip mccoy"]ce film est juste sublime[quote]

Demy est un génie.

Un cinéma de St Michel exhume 3 films de Pelechian pour l'été :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-938699,0.html?xtor=RSS-3476

Alain Finkielkrautrock a écrit:

Un cinéma de St Michel exhume 3 films de Pelechian pour l'été :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-938699,0.html?xtor=RSS-3476

tu conseilles lequel pour commencer ?

skip mccoy a écrit:

Alain Finkielkrautrock a écrit:

Un cinéma de St Michel exhume 3 films de Pelechian pour l'été :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-938699,0.html?xtor=RSS-3476

tu conseilles lequel pour commencer ?

Je pense que c'est un programme avec les 3, il a fait que des films très courts (sauf Notre siècle qui fait moins 50 mn - plusieurs de ses films durent moins de 10 mn, mais j'aurais du mal à parler de courts métrages tellement ils sont denses, plutôt de poèmes)). Si tu veux te faire une idée, le sublime Vie (6mn30 bouleversantes, le film n'est pas dans le programme cité plus haut, malheureusement) : http://fr.youtube.com/watch?v=n0KYuWEh_iU

Alain Finkielkrautrock a écrit:

skip mccoy a écrit:

Alain Finkielkrautrock a écrit:

Un cinéma de St Michel exhume 3 films de Pelechian pour l'été :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-938699,0.html?xtor=RSS-3476

tu conseilles lequel pour commencer ?

Je pense que c'est un programme avec les 3, il a fait que des films très courts (sauf Notre siècle qui fait moins 50 mn - plusieurs de ses films durent moins de 10 mn, mais j'aurais du mal à parler de courts métrages tellement ils sont denses, plutôt de poèmes)). Si tu veux te faire une idée, le sublime Vie (6mn30 bouleversantes) : http://fr.youtube.com/watch?v=n0KYuWEh_iU (

c'est une bonne chose ça