Au boulot !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Au boulot !


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal

 

 Le topic des souvenirs

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Don Bylab
vieille branche
Don Bylab


Nombre de messages : 2226
Age : 46
Date d'inscription : 09/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:19

Le topic des souvenirs 8097
Revenir en haut Aller en bas
Don Bylab
vieille branche
Don Bylab


Nombre de messages : 2226
Age : 46
Date d'inscription : 09/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:33

Le topic des souvenirs Francois%20Beranger
Revenir en haut Aller en bas
Don Bylab
vieille branche
Don Bylab


Nombre de messages : 2226
Age : 46
Date d'inscription : 09/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:38

Le topic des souvenirs 06081027540
Revenir en haut Aller en bas
bro'
forez gump
bro'


Nombre de messages : 20853
Date d'inscription : 05/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:41

M'en souviens pas.
Revenir en haut Aller en bas
Don Bylab
vieille branche
Don Bylab


Nombre de messages : 2226
Age : 46
Date d'inscription : 09/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:47

C'est bien dommage...

L'album de Colette Magny devrait plaire à Quillard :


Feu et rythme (1971)


Poussée par un caractère hors norme, Colette Magny a laissé, au travers de son parcours atypique, une image pour le moins vivace dans l'esprit des jeunes français ayant traversés les années 60 ainsi que la décennie suivante. Se remémorer sa silhouette imposante fait ressurgir des souvenirs qui esquissent les contours d'un personnage aux traits variant considérablement selon chacun. En effet, suivant les milieux dans lesquels les jeunes de cette génération évoluaient, l'image que chacun d'entre eux en garde ne manque pas de partialité, tronquant souvent purement et simplement au moins l'une des composantes constitutives de cette singulière artiste.

Après un succès populaire aussi fulgurant qu'éphémère en 1963 avec "Melocoton", son discours s'est rapidement radicalisé, s'aliénant au passage la vaste majorité de son public, en imprégnant ses textes des idéaux d'extrême gauche. Par la virulence de son discours, Colette Magny s'est tournée vers un tout autre public, celui-ci sensibilisé à cette corde politique qu'elle défendra, comme aucune autre, de sa voix puissante et soutenue par un coffre massif dessinant les lignes de sa carrure distinctive. Si d'aucuns gardent l'image d'une artiste censurée par les médias, la réalité fut certainement moins manichéenne. En effet, rares sont ceux qui se souviennent de Colette Magny comme d'une artiste ayant défriché de nouveaux horizons dans l'avant-garde en délaissant le format de la chanson populaire pour se plonger dans les recherches esthétiques du free jazz. Ce public qui lui-même a longtemps crié à la censure n'a peut-être pas nécessairement réussi à la suivre dans ses explorations musicales, confortant de facto les médias dans leur attitude d'ignorance à son égard. Incendiaire par son approche antimélodique et arythmique de la chanson à texte, elle fut l'une des rares artistes de son époque à chanter des textes littéraires selon une technique résolument orientée vers le free jazz, culminant dans cette approche avec le disque "Feu et rythme".

En 1970, à l'age de 44 ans, Colette Magny marque son entrée dans le monde du free jazz en rejoignant les contrebassistes Barre Phillips et Beb Guérin, que les impulsions artistiques respectives ont placé au centre de la spirale créatrice de cette nouvelle décennie. Malgré cette épuration apparente, de la prestance de Magny surgit une brutalité qui guette à chaque mesure, parfois sous-jacente, souvent explosive, malmenant, jusque dans les moments de calme relatif, l'auditeur, conscient de la versatilité de ces brefs instants d'apaisement. Le tempérament notoirement sanguin de Magny s'exprime sans retenue au travers d'interventions parfois déclamatoires, pour ensuite rejoindre une ligne mélodique prenant racine dans le blues, avec toute la force d'interprétation que son coffre était capable de véhiculer, pour ensuite exploser au travers d'acrobaties vocales d'une force incoercible. D'un point de vue historique, seulement cinq années se sont écoulées depuis les enregistrements de Patty Waters sur ESP, et pourtant, à l'écoute de "Feu et rythme", une génération semble séparer les deux chanteuses.

L'utilisation d'une palette de sonorités basées sur la mise en avant ou la création plus ou moins artificielle d'aspérités dans la langue française décale l'ensemble de l'interprétation vers un cadre à l'atmosphère extrêmement violente. Lorsque cette technique est utilisée à son paroxysme, l'unique contemporain de Colette Magny pouvant alors s'apparenter à elle, en terme d'intensité, semble être Keiji Haino. Au sein de son trio largement inspirée d'Albert Ayler, le jeune Haino avait substitué les éructions du saxophone par ses cris (Lost Aaraaf, PSFD18). L'exploration musicale côtoie également la musique contemporaine au cours de trois morceaux. Sous la direction du célèbre chef d'orchestre Diego Masson, alors fortement impliqué dans les travaux de Pierre Boulez et de Karlheinz Stockhausen, Colette Magny change d'orientation musicale, mais, force est de constater, avec beaucoup moins de succès.

L'un des aspects différenciant largement Colette Magny des autres chanteurs de free jazz de cette époque se situe dans l'effort porté sur les textes. Ces derniers ne sont plus un prétexte à l'utilisation de la voix dans un ensemble, mais bien une composante aussi importante que la musique elle-même. Puisant dans la littérature du Nouveau Monde, comme Pablo Neruda et LeRoi Jones, figure emblématique du Greenwich Village, ou encore revenant au patrimoine littéraire français avec Max Jacob, Colette Magny effectue un survol de la littérature engagée. C'est également avec une certaine audace que la définition de "La marche", publiée dans le Grand Larousse, est récitée selon une diction parfaitement antiacadémique. Parallèlement à ces adaptations libres, Magny a retranscrit et interprété des impressions suggérées par plusieurs peintures abstraites, reproduites dans la pochette du disque, offrant ainsi un assortiment de textes aux origines parfaitement distinctes et constituant un exercice de style intéressant et inhabituel.

D'un aspect certainement monolithique à l'oreille des différents publics étrangers aux musiques "exigeantes", une écoute attentive permet, en définitive, de percevoir la diversité des approches tant musicales que littéraires. Or c'est précisément cette attitude de tâtonnement artistique qui classe "Feu et rythme" parmi les très rares enregistrements réalisant une jonction entre le free jazz et la chanson à texte. Pourtant qui parle de tâtonnement évoque nécessairement l'hésitation des essais associés. Il est indéniable qu'au cours de l'écoute les différentes maladresses ne parviennent pas à se dissimuler, pouvant provoquer certain à jeter le discrédit sur le reste. Pourtant il ne faut pas perdre de vue que Colette Magny mais également Barre Phillips et Beb Guerin ont eu l'immense mérite de s'être attaqué à une facette du free jazz terriblement sous représentée en dépit du potentiel pharamineux qu'elle possède intrinsèquement. De plus la puissance des interprétations et la force de conviction, émanant de bon nombre de titres, assurent une certaine pérennité à ces enregistrements. Figurant comme l'un des rares représentants de cette voie musicale, "Feu et rythme" se place dès lors comme un jalon dans l'histoire des expérimentations françaises liées au jazz.
Revenir en haut Aller en bas
Carcinom
Invité




Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:55

ah Colette ;) elle l'a endormie au final.
Revenir en haut Aller en bas
Don Bylab
vieille branche
Don Bylab


Nombre de messages : 2226
Age : 46
Date d'inscription : 09/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 9:56

$ex toy a écrit:
ah Colette ;) elle l'a endormie au final.


Elle a chanté quoi ?
Revenir en haut Aller en bas
Carcinom
Invité




Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 10:00

Robbie.net a écrit:
$ex toy a écrit:
ah Colette ;) elle l'a endormie au final.


Elle a chanté quoi ?
elle chante les berceuses françaises sur le disque.
Revenir en haut Aller en bas
Raoulle
façon puzzle
Raoulle


Nombre de messages : 15914
Age : 113
Date d'inscription : 05/07/2007

Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitimeVen 21 Sep - 16:50

Le topic des souvenirs Volume2EP45T1959op
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le topic des souvenirs Empty
MessageSujet: Re: Le topic des souvenirs   Le topic des souvenirs Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le topic des souvenirs
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» souvenirs
» Le topic des bouses
» le topic de l'obscène
» le topic saxo 80's
» le topic du rockab'

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Au boulot ! :: Gouts de Chiottes-
Sauter vers: