Cher bob

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

http://www.pinkushion.com/chroniques.php3?id_article=4134

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

http://www.pinkushion.com/chroniques.php3?id_article=4134

Excellentissime !

P/Z a écrit:

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

http://www.pinkushion.com/chroniques.php3?id_article=4134

Excellentissime !

Oui

raoulle a écrit:

P/Z a écrit:

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

http://www.pinkushion.com/chroniques.php3?id_article=4134

Excellentissime !

Oui

En se souvenant de ses papiers dans Elle, on rappellera que ce journal abritait l'un des meilleurs critiques de cinéma de ce pays (et auteur d'au moins un CO - Les derniers jours d'Emmanuel Kant) : Philippe Collin.

P/Z a écrit:

raoulle a écrit:

P/Z a écrit:

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

http://www.pinkushion.com/chroniques.php3?id_article=4134

Excellentissime !

Oui

En se souvenant de ses papiers dans Elle, on rappellera que ce journal abritait l'un des meilleurs critiques de cinéma de ce pays (et auteur d'au moins un CO - Les derniers jours d'Emmanuel Kant) : Philippe Collin.

Un bon passeur, effectivement que ce Collin-là, il officiait également en son temps au basque et l'enclume où il émettait des avis généralement pertinents (et toujours aux lisières des chapelles...)

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

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Salut aux capitaines (Tordjman et toi) !

Merci. L'entretien est absolument parfait. Tordjman était mon journaliste préféré des Inrockuptibles (j'avais même échangé quelques lettres avec lui, et il m'avait envoyé - ah ! la jeunesse - un enregistrement d'Artaud...). Des fois à relire d'anciennes plumes admirées on est déçu - là je vois tout ce qu'il m'a apporté. Je souscris à chacune de ses phrases.

Sinon j'ai vu que Skorecki commente régulièrement ton blog et en reprends même des éléments pour le sien. La classe.

raoulle a écrit:

P/Z a écrit:

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

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Excellentissime !

Oui

ça fout le bourdon aussi

ce mec était (est ?) bon.

j'aime bien le passage où il parle de technique : évidemment que c'est mieux si on est critique et musicien (sinon ça donne ungemuth qui raconte n'importe quoi).

rou leed a écrit:

j'aime bien le passage où il parle de technique : évidemment que c'est mieux si on est critique et musicien (sinon ça donne ungemuth qui raconte n'importe quoi).

je ne trouve pas le passage en question. Il dit quoi ? Qu'il faut être zicos pour parler de musique ? Permets-moi de te dire que je ne suis pas d'accord. Faut-il être cinéaste pour parler de cinéma ? Cuisinier pour parler de cuisine ? Ecrivain pour parler de littérature ? Non, non, non et non. L'amateurisme c'est l'essence de la critique.

chip damiani a écrit:

rou leed a écrit:

j'aime bien le passage où il parle de technique : évidemment que c'est mieux si on est critique et musicien (sinon ça donne ungemuth qui raconte n'importe quoi).

je ne trouve pas le passage en question. Il dit quoi ? Qu'il faut être zicos pour parler de musique ? Permets-moi de te dire que je ne suis pas d'accord. Faut-il être cinéaste pour parler de cinéma ? Cuisinier pour parler de cuisine ? Ecrivain pour parler de littérature ? Non, non, non et non. L'amateurisme c'est l'essence de la critique.

Citation :

Par la suite, j’ai rencontré beaucoup de gens souvent aimables,
beaucoup de mélomanes qui m’ont expliqué pourquoi ils n’avaient jamais
franchi le pas et pourquoi ils n’avaient jamais voulu être musiciens.
Ils disaient qu’ils ne voulaient pas risquer de « briser la magie ».
Cette raison-là m’a toujours paru être une pure folie : avoir une
connaissance intime des œuvres qu’on aime, par exemple simplement jouer
quelques accords de guitare, ne me semble pas pouvoir amoindrir les
sentiments qu’une œuvre suscite. Bien au contraire, le détour par la
technique, par l’analyse, ne fait que renforcer les raisons de nos
enthousiasmes. Bien sûr, j’ai déjà entendu mille fois l’argument
suivant : les critiques d’art ne sont pas peintres, les critiques de
cinéma ne sont pas cinéastes, alors pourquoi faudrait-il que les
critiques musicaux soient musiciens ? Et je n’ai pas beaucoup varié sur
ma réponse : on peut parfaitement parler de musique, l’évaluer, la
juger, sans savoir comment c’est fait. Mais cette ignorance, surtout
lorsqu’elle est volontaire, revendiquée au nom de je ne sais quelle
« magie », expose immanquablement à dire un jour ou l’autre de très,
très grosses bêtises.

ayé j'ai trouvé la passage : il parle juste de "gratter quelques accords de guitare" donc ça va. Je suis sûr que c'est le cas d'Ungemuth.

chip damiani a écrit:

rou leed a écrit:

j'aime bien le passage où il parle de technique : évidemment que c'est mieux si on est critique et musicien (sinon ça donne ungemuth qui raconte n'importe quoi).

je ne trouve pas le passage en question. Il dit quoi ? Qu'il faut être zicos pour parler de musique ? Permets-moi de te dire que je ne suis pas d'accord. Faut-il être cinéaste pour parler de cinéma ? Cuisinier pour parler de cuisine ? Ecrivain pour parler de littérature ? Non, non, non et non. L'amateurisme c'est l'essence de la critique.

C'est le public qui est amateur. Le critique, s'il l'est, ne l'est de toute façon pas longtemps (à moins d'y mettre du sien), car c'est lui qui est censé cristalliser dans sa note toutes les intentions de l'artiste avant que le public n'en relève que ce qui lui conviendra.

Jean-Pierre Dance a écrit:

chip damiani a écrit:

rou leed a écrit:

j'aime bien le passage où il parle de technique : évidemment que c'est mieux si on est critique et musicien (sinon ça donne ungemuth qui raconte n'importe quoi).

je ne trouve pas le passage en question. Il dit quoi ? Qu'il faut être zicos pour parler de musique ? Permets-moi de te dire que je ne suis pas d'accord. Faut-il être cinéaste pour parler de cinéma ? Cuisinier pour parler de cuisine ? Ecrivain pour parler de littérature ? Non, non, non et non. L'amateurisme c'est l'essence de la critique.

C'est le public qui est amateur. Le critique, s'il l'est, ne l'est de toute façon pas longtemps (à moins d'y mettre du sien), car c'est lui qui est censé cristalliser dans sa note toutes les intentions de l'artiste avant que le public n'en relève que ce qui lui conviendra.

ça c'est de la théorie. De fait il ressort de cette interview que Tordjman reste un amateur, au sens noble du terme.
Par ailleurs j'applaudis ce passage :

Citation :

Et puis je crois profondément que la presse culturelle française, dont tout le monde constate le déclin inéluctable, n’est pas victime de l’internet, de l’interactivité ou de je ne sais quoi : elle paie simplement le prix de son abyssale médiocrité. Lisez n’importe quel grand article du Times Litterary Supplement, de la New York review of Books, du New-Yorker ou même, pour rester dans la musique, de The Wire : aucun journal français ne peut prétendre boxer dans la même catégorie. En démocratie, on a le gouvernement qu’on choisit, et la presse qu’on mérite, qu’elle s’affuble des oripeaux également réversibles du progressisme ou du conservatisme.
La nullité, comme le chômage, est un choix de civilisation. Après, c’est à chacun d’accepter ou de refuser cette douce dictature.
Je me suis encore vu reprocher par des étudiants, il y a quelques jours, alors que j’animais un atelier d’écriture dans une école des Beaux-Arts, de les emmener « vers de trop hautes sphères ». Je n’ai pas cru bon de m’en excuser, pour la simple raison que je refuse, moi, d’être tiré vers le bas. C’est une réalité dont on ne peut pas se réjouir : la haine de l’histoire, de la culture et de l’intelligence est aujourd’hui libéralement encouragée par les institutions qui prétendent enseigner l’histoire et la culture, mais pour lesquelles l’intelligence est devenue suspecte, au mieux.

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

par contre ça c'est pompeux

chip damiani a écrit:

raoulle a écrit:

L’impensé du critique, c’est l’Ange. Une entité intermédiaire entre le Ciel et la Terre ; un passeur...

par contre ça c'est pompeux

dans le sens de Bachelard, non