l'album que vous avez le plus écouté ces 10 dernières années

durian a écrit:

denis quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

et je classe Sonic Youth aussi là dedans.

durian a écrit:

durian a écrit:

denis quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

et je classe Sonic Youth aussi là dedans.

Sonic Youth c'est un peu plus complexe que ça, quand même.

skip mccoy a écrit:

c'est pas de la musique, c'est du bruit.

Alors tu sauras, analphabète, que l'histoire de la musique et du bruit,
c'est une vieille histoire, qui commence réellement dans les années
1910.

Finalement Lou Reed arrive quelque 60 ans plus tard.

Et depuis 1948, il n'y a plus de frontière en musique et bruit.

durian a écrit:

denis quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

Il me semble que la descendance de la scène indus et power-electronics est aussi et surtout située dans les oeuvres de musiciens comme Luigi Russolo (et + tard) Alvin Lucier par exemple.
C'est particulièrement criant pour Whitehouse notamment.

Sinon, je trouve MMM intolérable non pas parce que c'est du bruit mais tout simplement parce que c'est du mauvais bruit ;)

Piezo a écrit:

durian a écrit:

denis quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

Il
me semble que la descendance de la scène indus et power-electronics est
aussi et surtout situé dans les oeuvres de musiciens comme Luigi
Russolo (et + tard) Alvin Lucier par exemple.
C'est particulièrement criant pour Whitehouse notamment.

Sinon, je trouve MMM intolérable non pas parce que c'est du bruit mais tout simplement parce que c'est du mauvais bruit ;)

Oui, tout à fait pour la scène indus et power electronics, mais ils ne
devaient pas ignorer MMM. Et je suis quasi certain que Lou Reed
connaissait les futuristes et les avant garde vu les gens avec qu'il a
cotoyé (La Monte Young, John Cale, Henry Flynt, Angus McLise, Tony
Conrad, ... et même Andy Wharol qui ne devait pas ignorer l'histoire de
l'art).

Raneud a écrit:

durian a écrit:

durian a écrit:

denis quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

et je classe Sonic Youth aussi là dedans.

Sonic Youth c'est un peu plus complexe que ça, quand même.

Plus complexe ? explique !

durian a écrit:

Piezo a écrit:

durian a écrit:

denis quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

Il
me semble que la descendance de la scène indus et power-electronics est
aussi et surtout situé dans les oeuvres de musiciens comme Luigi
Russolo (et + tard) Alvin Lucier par exemple.
C'est particulièrement criant pour Whitehouse notamment.

Sinon, je trouve MMM intolérable non pas parce que c'est du bruit mais tout simplement parce que c'est du mauvais bruit ;)

Oui, tout à fait pour la scène indus et power electronics, mais ils ne
devaient pas ignorer MMM. Et je suis quasi certain que Lou Reed
connaissait les futuristes et les avant garde vu les gens avec qu'il a
cotoyé (La Monte Young, John Cale, Henry Flynt, Angus McLise, Tony
Conrad, ... et même Andy Wharol qui ne devait pas ignorer l'histoire de
l'art).

Sur le rapport bruit / musique, c'est une (très) vieille histoire, par exemple Wagner était perçu comme du bruit, le jazz bien sûr (très violamment), le rock dès les 50's, la techno, etc. Tout ce qui est nouveau à d'abord été perçu comme non-artistique, non-musical (= bruit) avant de paraitre "normal" et "artistique" (c'est aussi le cas dans tout les autres arts).

Quand aux connexions Velvet / La Monte Young & co, c'est plutôt John Cale qui a fait la jonction, non ?

Le problème avec les oeuvres du Dream Syndicate, ou MMM, c'est que les questions qu'il posent sont plus intéressantes que les oeuvres elle-mêmes, fort ennuyeuses - à mon goût. Concernant MMM, je dirais que c'est un beau geste, qui fait partie de la légende Lou-Reedienne, une sorte de paroxysme d'une certaine idée du rock arty (rock = bruit = larsen pur = guitares posées devant des amplis = la musique est un flux continu sans début ni fin généré sans intervention humaine par un dispositif technique), mais que son résultat ne m'intéresse pas (il n'a peut-être pas été conçu pour ça d'ailleurs).

My 2 cents...

durian a écrit:

skip mccoy a écrit:

c'est pas de la musique, c'est du bruit.

Alors tu sauras, analphabète, que l'histoire de la musique et du bruit,
c'est une vieille histoire, qui commence réellement dans les années
1910.

Finalement Lou Reed arrive quelque 60 ans plus tard.

Et depuis 1948, il n'y a plus de frontière en musique et bruit.

c'est d'ailleurs à se demander pourquoi on ne parle pas de "musique des avions" ou de "bruit de JS Bach".

Bob a écrit:

durian a écrit:

Piezo a écrit:

durian a écrit:

denis
quillard a écrit:

c'est quoi la descendance de Metal Machine Music stp ?

et tu peux m'expliquer pourquoi Louride reprend Berlin sur scène, au lieu de reprendre MMM ?

La descendance de MMM, c'est toute la scène industrielle, tous les
harsh noise à la Merzbow ou encore les Borbetomagus, Alan Licht, the
Dead C (notamment Bruce Russell et Michael Morley qui chacun fait leur
MMM à eux)..., en bref tout ceux qui dont la définition du rock est
l'orgie dyonisiaque décibélique et electrique.

Il
me semble que la descendance de la scène indus et power-electronics est
aussi et surtout situé dans les oeuvres de musiciens comme Luigi
Russolo (et + tard) Alvin Lucier par exemple.
C'est particulièrement criant pour Whitehouse notamment.

Sinon, je trouve MMM intolérable non pas parce que c'est du bruit mais tout simplement parce que c'est du mauvais bruit ;)

Oui, tout à fait pour la scène indus et power electronics, mais ils ne
devaient pas ignorer MMM. Et je suis quasi certain que Lou Reed
connaissait les futuristes et les avant garde vu les gens avec qu'il a
cotoyé (La Monte Young, John Cale, Henry Flynt, Angus McLise, Tony
Conrad, ... et même Andy Wharol qui ne devait pas ignorer l'histoire de
l'art).

Sur
le rapport bruit / musique, c'est une (très) vieille histoire, par
exemple Wagner était perçu comme du bruit, le jazz bien sûr (très
violamment), le rock dès les 50's, la techno, etc. Tout ce qui est
nouveau à d'abord été perçu comme non-artistique, non-musical (= bruit)
avant de paraitre "normal" et "artistique" (c'est aussi le cas dans
tout les autres arts).

Quand aux connexions Velvet / La Monte Young & co, c'est plutôt John Cale qui a fait la jonction, non ?

Le lien Velvet / La Monte Young, c'est Tony Conrad. Tony Conrad a
présenté John Cale et Lou Reed, il a également touvé le nom Velvet
underground.

skip mccoy a écrit:

durian a écrit:

skip mccoy a écrit:

c'est pas de la musique, c'est du bruit.

Alors tu sauras, analphabète, que l'histoire de la musique et du bruit,
c'est une vieille histoire, qui commence réellement dans les années
1910.

Finalement Lou Reed arrive quelque 60 ans plus tard.

Et depuis 1948, il n'y a plus de frontière en musique et bruit.

c'est d'ailleurs à se demander pourquoi on ne parle pas de "musique des avions" ou de "bruit de JS Bach".

Génial

tiens moi c'est celui que j'ai le moins écouté

j'ai hésité avec ça :

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

elles étaient bonnes les putes tchèques ?

skip mccoy a écrit:

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

elles étaient bonnes les putes tchèques ?

Après la mousse, excellentes !

Robbie.net a écrit:

skip mccoy a écrit:

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

elles étaient bonnes les putes tchèques ?

Après la mousse, excellentes !

9/10

et sinon t'as fait quoi d'autre là bas ?

skip mccoy a écrit:

Robbie.net a écrit:

skip mccoy a écrit:

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

elles étaient bonnes les putes tchèques ?

Après la mousse, excellentes !

9/10

et sinon t'as fait quoi d'autre là bas ?

J'ai fait fonctionner mes muscles des membres inférieurs et me suis coltiné moults monumentaux monuments, nefs, ossuaires, tavernes etc. Et je n'ai pas raté la galerie nationale, une tuerie comme on n'en fait plus.

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

j'ai toujours raison

tiens d'ailleurs Lawrence a le même look que Dylan ou je ne m'appelle plus Quillard (pour info il a été foudroyé tel saint Paul sur le chemin de Damas le jour où il a entendu "i threw it all away" pour la première fois)

denis quillard a écrit:

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

j'ai toujours raison

tiens d'ailleurs Lawrence a le même look que Dylan ou je ne m'appelle plus Quillard (pour info il a été foudroyé tel saint Paul sur le chemin de Damas le jour où il a entendu "i threw it all away" pour la première fois)

Merveilleuse chanson, s'il en est et c'est dans le non moins merveilleux Nashville Syline, album amplement sous-estimé. Mais qui c'est cet énergumène ?

Pour autre info, c'est une femme (Kate Blanchett) qui joue le rôle du Dylan 66 dans le film de Haynes, qui sortira en novembre ('I'm not there'). Skippy, tu connais ce Haynes ? Pour ma part, je crains le pire (je préfère).

Robbie.net a écrit:

denis quillard a écrit:

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

j'ai toujours raison

tiens d'ailleurs Lawrence a le même look que Dylan ou je ne m'appelle plus Quillard (pour info il a été foudroyé tel saint Paul sur le chemin de Damas le jour où il a entendu "i threw it all away" pour la première fois)

Merveilleuse chanson, s'il en est et c'est dans le non moins merveilleux Nashville Syline, album amplement sous-estimé. Mais qui c'est cet énergumène ?

Pour autre info, c'est une femme (Kate Blanchett) qui joue le rôle du Dylan 66 dans le film de Haynes, qui sortira en novembre ('I'm not there'). Skippy, tu connais ce Haynes ? Pour ma part, je crains le pire (je préfère).

todd Haynes , réalisateur du chef d'oeuvre far from heaven.
pas de souci à avoir donc

Robbie.net a écrit:

Mais qui c'est cet énergumène ?

Lawrence Hayward, ci-devant leader de Felt

Friqui a écrit:

Robbie.net a écrit:

denis quillard a écrit:

Robbie.net a écrit:

Quillard avait donc raison (pour une fois fois j'allais dire).

j'ai toujours raison

tiens d'ailleurs Lawrence a le même look que Dylan ou je ne m'appelle plus Quillard (pour info il a été foudroyé tel saint Paul sur le chemin de Damas le jour où il a entendu "i threw it all away" pour la première fois)

Merveilleuse chanson, s'il en est et c'est dans le non moins merveilleux Nashville Syline, album amplement sous-estimé. Mais qui c'est cet énergumène ?

Pour autre info, c'est une femme (Kate Blanchett) qui joue le rôle du Dylan 66 dans le film de Haynes, qui sortira en novembre ('I'm not there'). Skippy, tu connais ce Haynes ? Pour ma part, je crains le pire (je préfère).

todd Haynes , réalisateur du chef d'oeuvre far from heaven.
pas de souci à avoir donc

Ok tu me rassures Friqui. Mais bon il fait jouer le rôle du zim par 6 acteurs différents. Remarque pourquoi pas ! Et la Gainsbourg là au milieu...

Cela dit, la BO semble devoir être une bombe, si j'en crois la tracks list et les intervenants.

Robbie.net a écrit:

Cela dit, la BO semble devoir être une bombe, si j'en crois la tracks list et les intervenants.

tiens mon connaud

Citation :

Hors-série Bob Dylan en kiosque le 31 août

Folk, poésie, rock et politique, ce hors-série exceptionnel des Inrockuptibles explore en 100 pages l'univers du chef de file de la contre-culture des 50 dernières années.

Musique, littérature ou cinéma, Bob Dylan a été l'influence fondamentale de plusieurs générations : de Martin Scorsese à Donovan en passant par Greil Marcus ou François Bon jusqu'à la nouvelle vague folk, tous se revendiquent "héritiers" de Dylan et offrent ici leur vision de ce mythe vivant.

Ce hors-série est accompagné d’un CD exclusif intitulé Bob Dylan Revisited. Dix artistes (Bashung, Andrew Bird, Johnny Cash...) rendent hommage à Bob Dylan et revisitent à leur manière quelques-uns de ses plus beaux titres.