Cøverdale jr puissance et gloire
Nombre de messages : 3296 Localisation : Champignac Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Et merde Mer 19 Nov - 13:08 | |
| Guy Peellaert est mort. - Citation :
Palette Peellaert
L'artiste polymorphe est mort lundi d'un cancer. Ses images avaient illustré les légendes du rock et les rèves d'Hollywood.
Guy Peellaert, mort lundi à Paris d’un cancer des reins, avait 74 ans. Et toujours des projets en tête, lui qui ne pouvait rester à ne rien faire. Ses parents l’imaginaient chirurgien, mais il trouva sa voie en étudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles, sa ville natale. Comme il aimait brouiller les pistes, il ne devint ni peintre, ni dessinateur, ni photographe, ni graphiste, mais tout à la fois, porté par sa passion du cinéma et de l’Amérique. Un passage à Hara-Kiri en 1967, deux BD emblèmes, Jodelle et Pravda, la Survireuse, publiées par Losfeld, et, en 1972, paraît Rock Dreams, livre culte cosigné par le critique Nick Cohn : un million d’exemplaires. Cet artiste multimédia avant l’heure dessine les pochettes de 33 tours qui comptent (It’s Only Rock’n’Roll pour les Rolling Stones, Diamond Dogs pour Bowie…), enchaîne The Big Room (1976-1986), zoome sur un Vegas mi-Hopper mi-opérette, déploie le générique de Cinéma cinémas, affiche les films (Taxi Driver, les Ailes du désir, l’Argent…), peint Rêves du XXe siècle (Grasset), où il aérographie Cassius Clay et Jackie Kennedy, Céline et Rushdie. Exposés à la Mep en 2001, ces clichés donneront à Guy Peellaert une reconnaissance que la France non-rock’n’folk lui a mesurée. Il y a treize ans, dans son atelier parisien de Bastille, nous le rencontrions pour la revue d’art l’Insensé… Guy Peellaert avait transformé son rez-de-chaussée en coffre-fort icono, où s’empilaient magazines, livres et tout récents ordinateurs qui le rendaient fébrile tel l’enfant à Noël. Il n’imaginait pas, lui qui «dessin[ait] comme un fou», qu’il devrait virer si tôt numérique. Il parlait avec une douceur cachée sous des épaules de marin et une certaine impatience de retourner au travail. Morceaux choisis en musique. Nouveau monde
«Je suis un grand sentimental, j’adore les gens qui y vont à la louche avec l’émotion et savez-vous qui m’a donné l’envie d’aller aux Etats-Unis ? Gershwin ! Les grandes orgues, les élans qui vous emmènent sur un tapis roulant, Gershwin, c’est New York, pas l’Amérique. Une ville où l’air est crispy, où l’on sent que la mer est dans la ville, comme à Barcelone. Quand j’étais gosse, c’était un démarreur de rêveries et puis, très vite, ça n’a plus été lui. A 15 ans, fini.» Roman noir
«Les filles avec qui je sortais à l’école des Beaux-Arts de Bruxelles, je ne les trouvais pas dans ma famille, très bourgeoise mais qui m’a laissé une liberté folle, surtout ma mère… Non, je sortais dans un milieu où l’on se battait beaucoup, où tout était plus excitant, animal, comme ces filles qui semblaient rescapées d’un roman noir. Pour moi, Lauren Bacall reste l’ennemie, ce bon ton, cette intelligence… Marilyn ? Oui, peut-être l’amie, en tout cas l’attraction initiale.» Un poisson dans une mauvaise eau
«Le rock arrive et, sensuellement, on avait besoin de rock. Nat King Cole pour le flirt, le rock pour les pulsions. La grande différence entre l’Europe et les Etats-Unis - si on l’envisage d’un point de vue romantique -, c’est l’individu. L’individu américain joue à tromper la société, à enfreindre les lois, et soit il gagne soit il perd. C’est tout l’art de la musique et du cinéma américains. En Europe, aucune notion de jeu, d’un homme prêt à se battre, non, il se plaint : «Quelle sale société de pourris !» L’essence même du blues, du rock, de la country, c’est l’homme face à la société, mais il s’en démarque. Il ne répète pas «Ah ! les salauds», il ne vit pas comme les salauds, voilà tout. C’est un poisson dans une mauvaise eau, mais il ne demande pas que l’on change l’eau.» Debout sur les tables
«J’ai découvert Jimmy Cliff alors que je suivais les Stones en tournée, grâce à Keith Richards, le guitariste, qui m’avait branché reggae. Le reggae, c’est le peps. Moi qui ne suis pas a priori très expansif, je me rappelle qu’au Roxy, à Los Angeles, nous étions debout sur les tables face à Bob Marley…» Rats des villes
«Je suis attiré par les rats des villes, le mot «rat» au sens noble bien sûr. A l’époque où le monde entier était peace, love and machin, moi, j’aimais New York et Lou Reed, si noirs. Pourquoi je préfère les rats des villes ? A cause de leurs pulsions, plus fortes, de leur côté tragique, solitaire ; pour moi, c’est le sex-appeal du néon et du formica. Un rat des villes que j’aurais envie de connaître ? Bashung. Mais ma vie est ainsi faite que je vis comme un vieux moine qui trace des enluminures. Il y a encore des grands moments, des solitaires rencontrés, mais ce n’est plus une recherche de la vie en meute.» Cuivres cubains
«Avant, l’Amérique du Nord représentait la liberté par rapport à ma famille. Maintenant, elle ressemble à ma famille. Il faut retrouver des émotions où l’on ne se pose pas de questions. Le rap, j’écoute, au troisième morceau j’étouffe. Il n’y a pas de pulsions dans le rap, c’est un truc étudié, racoleur, à mon goût. Dans les quartiers cubains de Los Angeles, au bal du samedi soir, on se défoule, on se bat, on flirte, ça ne va pas plus loin que ça. Ils sont là pour prendre leur pied. Je n’aime pas vivre les choses en touriste et on ne peut pas changer de vie tout le temps.» Le site de Guy Peellaert
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zufman pull rocard
Nombre de messages : 10634 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 15:45 | |
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Raoulle façon puzzle
Nombre de messages : 15914 Age : 113 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 16:09 | |
| mes draps se souviennent de son Kim Wilde | |
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denis sigougou wet dreamer
Nombre de messages : 34235 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 16:35 | |
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Raoulle façon puzzle
Nombre de messages : 15914 Age : 113 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 16:42 | |
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boub indolent fridolin
Nombre de messages : 5031 Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 16:48 | |
| hormis la pochette de Bowie qui me foutait les jetons gamin et 2 trois trucs que je connaissais sans savoir qu'ils étaient de lui , je dois avouer que je ne sais pas grand chose de ses productions. | |
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denis sigougou wet dreamer
Nombre de messages : 34235 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 16:49 | |
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Raoulle façon puzzle
Nombre de messages : 15914 Age : 113 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 16:59 | |
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Cøverdale jr puissance et gloire
Nombre de messages : 3296 Localisation : Champignac Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 18:45 | |
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denis sigougou wet dreamer
Nombre de messages : 34235 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 18:50 | |
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The Faceless Kid
Nombre de messages : 1180 Date d'inscription : 19/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 19:32 | |
| - denis quillard a écrit:
n'empêche que c'est le roi de la croûte ! Eudeline le dit de façon plus sympathique : " un art glorieusement vulgaire". C'est bel et bien des croûtes. Par contre Eudeline ne le dit pas de façon plus sympathique, Eudeline le dit de façon Eudelinesque, c'est à dire pompeuse et affectée. On attend qu'il meure. | |
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Cøverdale jr puissance et gloire
Nombre de messages : 3296 Localisation : Champignac Date d'inscription : 09/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Mer 19 Nov - 19:53 | |
| - BOB a écrit:
- denis quillard a écrit:
n'empêche que c'est le roi de la croûte !
Eudeline le dit de façon plus sympathique : " un art glorieusement vulgaire". C'est bel et bien des croûtes.
Par contre Eudeline ne le dit pas de façon plus sympathique, Eudeline le dit de façon Eudelinesque, c'est à dire pompeuse et affectée. On attend qu'il meure. Génial les rois du bon goût ! Vous ne faillissez pas à vos réputations de vieux cons aigris foi de morue. | |
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denis sigougou wet dreamer
Nombre de messages : 34235 Date d'inscription : 05/07/2007
| Sujet: Re: Et merde Jeu 20 Nov - 11:17 | |
| - Coverdale jr a écrit:
- BOB a écrit:
- denis quillard a écrit:
n'empêche que c'est le roi de la croûte !
Eudeline le dit de façon plus sympathique : " un art glorieusement vulgaire". C'est bel et bien des croûtes.
Par contre Eudeline ne le dit pas de façon plus sympathique, Eudeline le dit de façon Eudelinesque, c'est à dire pompeuse et affectée. On attend qu'il meure. Génial les rois du bon goût ! Vous ne faillissez pas à vos réputations de vieux cons aigris foi de morue. le truc moche c'est que sa dernière oeuvre avant de clamser fut la pochette de l'album des Second Sex | |
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